H.-H. Mardi [mars 1866].
Tu m’écris sur ce livre une page exquise. Tu es en effet un grand esprit, et un grand cœur. Chère bien-aimée, je suis content de te plaire sous la forme auteur. J’espère que la suite ne gâtera pas le commencement. Vacquerie et Meurice m’écrivent des lettres enthousiastes. Voici une lettre de M. Millaud avec ma réponse dernière.
Mon Victor bien-aimé, qui m’as écrit il y a huit jours une si charmante lettre, je te prie de communiquer la lettre Millaud et ma réponse à M. Lacroix, et de lui remettre ce mot de moi. Ensuite, vous me renverrez par votre prochaine lettre la lettre Millaud.
Je n’y vois plus clair. J’embrasse ma femme à tâtons, et toi mon Victor, et vous mes deux chères têtes dans un bonnet, Alice et Charles.
V.