À Paul Meurice.

18 octobre.

Me voici de retour. J’ai reçu votre douce lettre. Mon porte-monnaie est tellement à sec que j’attends avec quelque impatience la rentrée de ce bon M. Nicolet. Espérons que, grâce à lui, mon droit ira de plus en plus fort. Je ris, quoique ou parce que n’ayant pas le sou. — Voudrez-vous être assez bon pour transmettre ma réponse (ci-jointe) à notre excellent et gracieux ami M. Ph. Burty. Je dis non et j’ai la conscience que vous m’approuvez. Il y a péril déjà à être une sorte de tête de colonne dans ce livre-Légion créé par vous. L’attitude la plus simple est la meilleure. M. Burty me comprendra, et n’insistera pas. Je n’en suis pas moins fort chatouillé dans ma vanité qu’il ait cru un croquis de moi présentable en si grande compagnie.

À quand votre drame, votre succès et ma joie ?

V.

J’attends toujours la table du livre Paris. Je n’aimerais point l’addition au titre que je vois dans les journaux : Par ses illustrations. On ne se dit point ces

choses-là à soi-même. C’est votre avis, n’est-ce pas ?

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