À Auguste Vacquerie.

H.-H., 30 avril.

Dans ma tristesse, les marques de votre amitié me sont bien douces, cher Auguste. Quelle lettre excellente vous m’avez écrite ! Vous m’analysez admirablement ces Sacy, ces Thierry, etc. — Gautier m’a touché par sa grande et belle page sur la Légende des Siècles. J’ai reçu par vous le vigoureux article d’Am. Blondeau. Dans tout ce qui me vient de bon, je vous reconnais. — J’espère que ma chère malade est maintenant tout à fait remise. — J’ai l’intuition que c’est notre doux petit Georges qui va revenir. Avant peu, nous serons tous réunis à Bruxelles. Vous nous y lirez du Faust. Je compte me baigner l’esprit dans votre lumière. Que je voudrais déjà tenir ce livre ! Je travaille, c’est ma ressource contre la tristesse, et j’espère, c’est mon appui dans le travail.

Soy todo tuyo.

V..

Share on Twitter Share on Facebook