À François Coppée.

30 avril 1868.

Cher poëte, je lis vos vers. J’y cherche et j’y trouve le charme. Le charme, carmen, endort la douleur. Je suis en deuil. Je viens de perdre un petit enfant, qui était de mon fils, plus que de moi par conséquent. Dans cette tristesse, je regarde les lilas fleurir, les hirondelles arriver, et votre beau poème rayonner. Vous avez tout mis dans ces Intimités, le cœur, l’esprit, la grâce, l’amour, la vérité et les grands coups d’aile. Toujours vous chantez, par instants vous planez.

Moi je vous suis des yeux et du cœur en rêvant.

Tuus.

Victor Hugo.

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