À François-Victor.

H.-H., 2 mai.

Je t’envoie, mon Victor, tes deux cents francs pour mai, plus en avance et en compte 250 fr., en tout 450 fr. en un effet que voici, à ton ordre, sur Mallet frères. Les nouvelles de Paris continuent d’être bonnes. Tu sais comme moi que ta chère mère continue d’aller bien. Nous avons ici un beau soleil et le jardin est plein de fleurs qui me font penser à Georges. Je l’y rêvais courant. Je l’y vois planant. Douce petite âme ! — Charles et ta mère ébauchent, je pense, leur plan de retour à Bruxelles. Il me tarde de vous serrer tous dans mes bras. Je travaille. Th. Gautier a écrit huit pages magnifiques sur la Légende des Siècles. Les as-tu lues ? Qu’est-ce que c’est donc que cette punaise qui s’appelle Francis Magnard ? Je coupe une page cordiale sur toi dans la Revue Moderne. Mon Victor, mon doux et cher enfant, travaillons et espérons. Toute la vie présente est là, toute la vie future aussi.

Je t’embrasse étroitement.

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