à Alice. à François-Victor.

H-H, 8 janvier.

Chère Alice,

votre douce lettre me va au cœur. Oui, hélas, la vie est courte, surtout pour moi, qui ai derrière moi tant d’années et devant moi si peu de jours. Six mois d’été à Guernesey, six mois d’hiver à Paris, on ne se quitterait pas, on serait heureux, mon travail l’été me permettrait mon bonheur l’hiver ; ce sera, chère Alice, quand vous voudrez.

J’apprends, mon Victor, que tu vas de mieux en mieux. Je t’envoie six lignes sur ton dernier article coupées dans une lettre de M Louis Koch à sa tante. Je contresigne tout ce qu’il dit. C’est une belle page que tu as écrite là. Porte-toi bien, mon enfant bien-aimé. Je vous embrasse, Alice, toi et les deux petits, et je vous aime profondément. Mme Drouet et Julie vous envoient leurs plus tendres affections.

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