à Auguste Vacquerie.

H-H, 25 juin. Cher Auguste, voulez-vous être assez bon pour transmettre cette lettre à M Edmond De Goncourt dont j’ignore l’adresse. Si vous apercevez notre excellent ami M Ph Burty, demandez-lui donc s’il a reçu, il y a six mois, un profil de spectateur de guillotine que je lui ai envoyé. Je me figure que ce gribouillage assez réussi du reste aura tenté un curieux de chez Vandal qui l’aura empoché. Vous m’avez écrit une lettre exquise et bonne ; mais vous êtes encore meilleur, et c’est vous que je voudrais. Enfin vous vous promettez, et j’ai foi dans cet avenir pour Hauteville-House. Je n’ai pas besoin de vous dire que je vous admire et que je vous aime, vous le savez, mais je vous le dis tout de même, c’est quelquefois doux de rabâcher. V.

au même. H-H, lundi 27 juin. Cher Auguste, je reçois cette dépêche. Il est midi. Il n’y a de bateau pour l’Angleterre qu’après-demain mercredi. Impossible d’aller à La Haye. Voulez-vous être assez bon pour expliquer cela en deux lignes dans le rappel ? Je comptais y aller. Mais je n’arriverais pas à temps. C’est un regret mêlé à une douleur. J’eusse voulu saluer cette grande âme. La révolution perd un héros. à vous profondément. V.

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