À François-Victor.

H.-H., 14 janvier.

J’arrive du Foulon. J’ai voulu faire moi-même la sombre et fidèle visite. Puisque tu n’y es pas, mon Victor, il me semble que personne autant que moi n’est toi. Ce que j’ai cueilli je l’ai mis dans ton écriture pour faire plaisir à la morte. La feuille simple est prise aux pieds, la feuille triple est prise à la tête. J’ai prié. Et en même temps j’ai pensé à ta mère, à Didine, à Georges, à Adèle, hélas !

Mon bien-aimé enfant, je t’envoie la bénédiction de la douce ombre et la mienne. Sois heureux.

V.

Ton autre mère d’ici t’embrasse tendrement. Elle a été touchée et heureuse de l’envoi de l’Almanach.

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