À Monsieur Léon Guillet.

[Janvier 1869.]

Je travaille, les jours sont courts, mes yeux sont fatigués, j’ai à peine le temps d’écrire une lettre. Cela n’empêche pas qu’on ne m’en fasse écrire, un jour à M. Delahodde, un autre jour à M. Hamburger. Le faux, à ce qu’il paraît, est devenu une arme littéraire : on me prête des actions que je ne fais pas, des mots que je n’ai pas dits. Soit, passons... Autre détail de l’exil : mes amis ne reçoivent pas les lettres vraies, et le public lit les lettres fausses.

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