À Paul Meurice.

H.-H., 24 Xbre.

Si je vous remerciais, cela remplirait ma lettre, donc je me borne à vous aimer. Continuez vos bontés à cette brave famille Lanvin qui en est digne. Tâchez de trouver un coin utile pour le fils au Rappel, il redeviendra l’homme zélé et l’excellent employé qu’il a été et qu’il doit être. Nous espérons tout de vous.

Cher ami, je remplace, dans votre explication du succès du Peuple Souverain, Notre-Dame de Paris par Le bon Lahire. Cette rectification faite, j’applaudis des deux mains et je suis bien content.

L’état de siège rendait probablement difficile la publication de l’Année terrible illustrée par livraisons. Vous avez bien fait de restreindre la chose au volume actuel qui est superbe. Quand vous verrez M. Flameng, félicitez-le de ma part.

Vous avez bien raison de me demander de vous fixer des dates pour mes paiements.

Le 28 décembre, Victor vous présentera un bon de 6 107 fr. Et Lanvin, un bon de 495 fr.

6 602 fr.

Dans les premiers jours de janvier (je vous écrirai la date fixe) la Banque nationale vous présentera une traite de 7 375 fr.

Ces deux paiements ensemble feront 13 977 fr.

Voulez-vous être assez bon pour en tenir note. Je travaille sans relâche. Victor m’écrit que Mme Favart désire venir répéter Marion avec moi. Si vous la voyez, dites-lui de venir. Je lui donnerai l’hospitalité de Hauteville-house. Je crois que cela serait grandement utile.

Ô cher ami, quelles bonnes paroles vous m’envoyez ! Notre amie de la rue Pigalle a eu les larmes aux yeux en lisant votre lettre. Ah ! vous êtes bien aimé dans notre petit coin !

V.

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