À Raoul Lafagette.

H.-H., 8 septembre.

Votre article, mon cher et vaillant poëte, porte l’expression de votre noble esprit. C’est une haute et belle page. Vous faites bien de marquer votre dissidence avec moi. Personne pourtant ne serait plus digne que vous d’avoir et de confesser le sentiment de l’infini. M. Proudhon appelait cela « mysticisme ». Mais c’était une âme étroite et vous êtes, vous, un grand cœur ; c’était un rhéteur et vous êtes un poëte. Je vous appuierai de tout mon cœur près de Charles Blanc, si vous me croyez bon à quelque chose.

Je suis votre ami,

Victor H.

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