À Albert Lacroix.

Hauteville-House, 28 avril 1867.

Mon cher monsieur Lacroix, la traite de 4 500 francs que je vous ai annoncée tirée par moi à vue sur vous vous sera présentée probablement en même temps que cette lettre. Je persiste à penser que l’Introduction publiée à part en brochure, fort papier, format des Misérables, avec un titre que j’y mettrais, servirait votre livre. Ne pas la vendre plus de 75 centimes.

Je ferai là-dessus ce que vous voudrez. Je juge absolument inutile de vous renvoyer corrigée la fin de votre épreuve, puisque vous avez à Paris le bon à tirer du tout. Paraissez le plus tôt possible.

J’apprends que vous vous décidez enfin à faire les éditions in-18 du William Shakespeare et des Chansons des rues et des bois. Employez pour cela (songez-y) le William Shakespeare que je vous ai remis, en octobre 1865, avec quelques corrections et indications utiles. Notre Déclaration de paix arrivera

très à propos au milieu de ce vacarme de guerre, et je suis heureux de penser qu’elle servira votre livre.

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