À François Coppée.

3 juillet 1867.

Jeune et cher confrère,

Vous avez fait un beau livre, le Reliquaire. Vous avez bravement envoyé, à travers les brumes de la réaction politique et littéraire, cette volée de grands vers faits pour la lumière et pour l’azur, et aussi pour l’orage, car ils sont aigles. Vous êtes un des chefs de cette généreuse Légion de l’art que j’aime et que j’applaudis. Aujourd’hui, au nom de la poésie éternelle, vous protestez contre les calomnies caduques et les haines édentées, et c’est mon nom et mon œuvre que vous saluez magnifiquement. À votre douce acclamation filiale, je réponds par mon accolade fraternelle.

Victor Hugo.

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