À Paul Meurice.

H.-H., dimanche 30 juin.

J’ai reconnu votre chère écriture sur une bande de journal, c’était La Liberté, agnosco fratrem. M. de Girardin est toujours le paladin dans ce grand combat du progrès. Dites-le lui de ma part. — Dites aussi à M. Valnay que sa lettre émue m’a touché. — Oui, vous voyez et vous prévoyez. Je ne vous ai pas nommé Providence sans savoir ce que je faisais. Vos stipulations pour Ruy Blas sont excellentes. Du reste, dès à présent, le traité est exécutoire, et, s’il n’y a pas de force majeure, sera exécuté quand M. de Chilly voudra. Mettez-moi aux pieds de ma belle et charmante reine d’Espagne. Tous les journaux m’arrivent pleins jusqu’aux bords d’Hernani. Auguste est-il encore à Paris ? Vous verrai-je à Bruxelles ? J’ai faim et soif de vous. À bientôt, à toujours, præsidium meum !

V.

Est-ce que vous voudriez transmettre ce mot à Émile Allix, et cet autre à Mme d’Ash.

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