IV

Elle est morte. — À quinze ans, belle, heureuse, adorée !

Morte au sortir d’un bal qui nous mit tous en deuil.

Morte, hélas ! et des bras d’une mère égarée

La mort aux froides mains la prit toute parée,

Pour l’endormir dans le cercueil.

Pour danser d’autres bals elle était encor prête,

Tant la mort fut pressée à prendre un corps si beau !

Et ces roses d’un jour qui couronnaient sa tête,

Qui s’épanouissaient la veille en une fête,

Se fanèrent dans un tombeau.

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