III

Nuit partout. Rien ne résiste,

Au couchant comme au midi.

On sent la nature triste,

Dieu froid, le mal enhardi.

Dans l’univers où s’efface

Le nombre et le mouvement,

Les visions de l’espace

Vont et viennent vaguement ;

Et, tremblante dans ta gloire,

Tu regardes, ô Vénus,

Cette grande maison noire

Pleine de pas inconnus.

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