II

Ô toi dont le pinceau me la fit si touchante,

Tu me la peins, je te la chante !

Car tes nobles travaux vivront ;

Une force virile à ta grâce est unie ;

Tes couleurs sont une harmonie ;

Et dans ton enfance un génie

Mit une flamme sur ton front !

Sans doute quelque fée, à ton berceau venue,

Des sept couleurs que dans la nue

Suspend le prisme aérien,

Des roses de l’aurore humide et matinale,

Des feux de l’aube boréale,

Fit une palette idéale

Pour ton pinceau magicien !

6 novembre 1825.

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