III

Lorsqu’il veut, le Dieu secourable,

Qui livre au méchant les pervers,

Brise le jouet formidable

Dont il tourmentait l’univers.

Celui qu’un instant il seconde

Se dit le seul maître du monde ;

Fier, il s’endort dans son néant ;

Enfin, bravant la loi commune,

Quand il croit tenir sa fortune,

Le fantôme échappe au géant.

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