Si vous ne m’aimez pas, bornez là vos rigueurs.
– L’oiseau qui chante au bord de sa maison de mousse
Ne chante pas pour moi son idylle si douce.
Les fleurs, qui dans les airs exhalent leurs odeurs,
Ne s’inquiètent pas si j’aime ou non les fleurs.
Le riche ciel d’azur, cette splendide tente,
Ne semble pas me rendre un amour mutuel.
– Eh bien ! ne m’aimez pas ; mais laissez-moi, méchante
Aimer et votre souffle, et votre voix vibrante,
Comme j’aime la fleur, comme l’oiseau qui chante,
– Et le bleu de vos yeux comme le bleu du ciel.