À la lecture de cette lettre, Hélène arracha et jeta loin d’elle avec horreur son collier et les bijoux que lui avait donnés le comte.
Puis elle pleura longtemps.
Le comte ne put apporter quelque adoucissement à son désespoir qu’en lui proposant d’aller voir sa mère.
La maison de Marthe était à quelques lieues de celle du comte. Il fut convenu qu’Hélène irait seule voir sa mère, et qu’elle rejoindrait ensuite le comte, qui l’accompagnerait jusqu’à une petite distance.
Fischerwald, que l’on avait fait venir pour Hélène, fut du voyage.
Hélène descendit de voiture à une demi-lieue de la maison, et ne voulut être suivie d’aucun domestique.
Elle était vêtue simplement, et portait quelques présens destinés à sa mère.
Le comte et Fischerwald s’établirent sur l’herbe et déjeunèrent.