Le soir, nous revînmes tous ensemble à Naples. Le zèle que j’avais montré pour retrouver et sauver Graziella dans cette circonstance avait redoublé l’affection de la vieille femme et du pêcheur pour moi. Aucun d’eux ne soupçonnait la nature de mon intérêt pour elle et de son attachement pour moi. On attribuait toute sa répugnance à la difformité de Cecco. On espérait vaincre cette répugnance par la raison et le temps. On promit à Graziella de ne plus la presser pour le mariage. Cecco lui-même supplia son père de ne plus en parler ; il demandait, par son humilité, par son attitude et par ses regards, pardon à sa cousine d’avoir été l’occasion de sa peine. Le calme rentra dans la maison.