C

CADHISJA, femme de Mahomet, XVI, 2.

Calicuth, royaume de la côte du Coromandel, XXI, 21. On y regarde comme une maxime d’état que toute religion est bonne, XXV, 15.

Calmouks, peuple de la grande Tartarie. Se font une affaire de conscience de souffrir chez eux toutes sortes de religions, XXV, 15.

Calomniateurs. Maux qu’ils causent lorsque le prince fait lui-même la fonction de juge, VI, 5. Pourquoi accusent plutôt devant le prince que devant les magistrats, XII, 24.

CALVIN. Pourquoi il bannit la hiérarchie de sa religion, XXIV, 5.

Calvinisme. Semble être plus conforme à ce que Jésus-Christ a dit, qu’à ce que les apôtres ont fait, XXIV, 5.

Calvinistes. Ont beaucoup diminué les richesses du clergé, XXXI, 10

CAMBYSE. Comment profita de la superstition des Égyptiens, XXVI, 7.

CAMOENS (le). Beautés de son poëme, XXI, 21.

Campagne. II y faut moins de fêtes que dans les villes, XXIV, 23.

Canada. Les habitants de ce pays brûlent ou s’associent leurs prisonniers, suivant les circonstances, XXIII, 18,

Cananéens. Pourquoi détruits si facilement, IX, 2.

Candeur. Nécessaire dans les lois, XXIX, 16.

Canons. Différents recueils qui en ont été faits : ce qu’on inséra dans ces différents recueils : ceux qui ont été en usage en France, XXVIII, 9. Le pouvoir qu’ont les évêques d’en faire, était, pour eux, un prétexte de ne pas se soumettre aux capitulaires, ibid.

Cap de Bonne-Espérance, Cas où il serait plus avantageux d’aller aux Indes par l’Égypte que par ce cap. XXI, 9. Sa découverte était le point capital pour faire le tour de l’Afrique : ce qui empêchait de le découvrir, XXI, 10. Découvert par les Portugais, XXI, 21.

CAPÉTIENS. Leur avènement à la couronne, comparé avec celui des Carlovingiens, XXXI, 16. Comment la couronne de France passa dans leur maison, XXXI, 32.

Capitale. Celle d’un grand empire est mieux placée au nord qu’au midi de l’empire, XVII, 8.

Capitulaires. Ce malheureux compilateur, Benoit Lévite, n’a-t-il pas transformé une loi wisigothe en capitulaire ? XXVIII, 8. Ce que nous nommons ainsi, XXVIII, 9. Pourquoi il n’en fut plus question sous la troisième race, ibid. De combien d’espèces il y en avait ; on négligea le corps des capitulaires, parce qu’on en avait ajouté plusieurs aux lois des barbares, ibid. Comment on leur substitua les coutumes, XXVIII, 12. Pourquoi tombèrent dans l’oubli, XXVIII, 19.

Cappadociens. Se croyaient plus libres dans l’état monarchique que dans l’état républicain, XI, 2.

Captifs. Le vainqueur a-t-il droit de les tuer, XV, 2.

CARACALLA. Ses rescrits ne devraient pas se trouver dans le corps des lois romaines, XXIX, 17.

Caractère. Comment celui d’une nation peut être formé par les lois, XIX, 27.

Caravane d’Alep. Sommes immenses qu’elle porte en Arabie, XXI, 16.

CARLOVINGCIENS.vLeur avènement à la couronne fut naturel, et ne fut point une révolution, XXXI, 16. Leur avènement à la couronne comparé avec celui des Capétiens, ibid. La couronne de leur temps, était tout à la fois élective et héréditaire ; preuves, XXXI, 17. Causes de la chute de cette maison, XXXI, 20. Causes principales de leur affaiblissement, XXXI, 25. Perdirent la couronne, parce qu’ils se trouvèrent dépouillés de tout leur domaine, XXXI, 30. Comment la couronne passa, de leur maison, dans celle des Capétiens, XXXI, 32.

Carthage. La perte de sa vertu la conduisit à sa ruine, III, 3. Époques des différentes gradations de la corruption de cette république, VIII, 14. Véritables motifs du refus que cette république fit d’envoyer des secours à Annibal, X, 6. Était perdue, si Annibal avait pris Rome, ibid. A quoi le pouvoir de juger y fut confié, XI, 18. Nature de son commerce, XX, 4. Son commerce ; ses découvertes sur les côtes d’Afrique, XXI, 12. Ses précautions pour empêcher les Romains de négocier sur mer, ibid. Sa ruine augmenta la gloire de Marseille, ibid.

Carthaginois. Plus faciles à vaincre chez eux qu’ailleurs , pourquoi, IX, 8. La loi qui leur défendait de boire du vin, était une loi de climat, XIV, 10. Ne réussirent pas à faire le tour de l’Afrique, XXI, 10. Trait d’histoire qui prouve leur zèle pour leur commerce, XXI, 11. Avaient-ils l’usage de la boussole ? ibid. Bornes qu’ils imposèrent au commerce des Romains ; comment tinrent les Sardes et les Corses dans la dépendance, XXI, 21.

CARVILIUS RUGA. Est-il bien vrai qu’il soit le premier qui ait osé, à Rome, répudier sa femme ? XVI, 16.

Caspienne. Voyez Mer.

Cassitérides. Quelles sont les îles que l’on nommait ainsi. XXI, 11.

CASSIUS. Pourquoi ses enfants ne furent pas punis pour raison de la conspiration de leur père, XII, 18.

Caste. Jalousie des Indiens pour la leur, XXVI, 6.

Castille. Le clergé y a tout envahi, parce que les droits d’indemnité et d’amortissement n’y sont point connus, XXV, 5.

Catholicisme. Pourquoi haï en Angleterre : quelle sorte de persécution il y essuie, XIX, 27. Il s’accommode mieux d’une monarchie que d’une république, XXIV, 5. Les pays où il domine peuvent supporter un plus grand nombre de fêtes que les pays protestants, XXIV, 23.

Catholiques. Pourquoi sont plus attachés à leur religion que les protestants, XXV, 2.

CATON. Prêta sa femme à Hortensius, XXVI, 18.

CATON l’Ancien. Contribua de tout son pouvoir pour faire recevoir à Rome les lois Voconienne et Oppienne : pourquoi, XXVII, 1.

Causes majeures. Ce que c’était autrefois parmi nous : elles étaient réservées au roi, XXVIII, 8.

Célibat. Comment César et Auguste entreprirent de le détruire à Rome, XXIII, 21. Comment les lois romaines le proscrivirent : le christianisme le rappela, ibid. Comment et quand les lois romaines contre le célibat furent énervées, ibid. L’auteur ne blâme point celui qui a été adopté par la religion, mais celui qu’a formé le libertinage, ibid. Combien il a fallu de lois pour le faire observer à de certaines gens, quand, de conseil qu’il était, on en fit un précepte, XXIV, 7. Pourquoi il a été plus agréable au peuple, à qui il semblait convenir le moins, XXV, 4. Il n’est pas mauvais en lui-même : il ne l’est que dans le cas où il serait trop étendu, ibid. Dans quel esprit l’auteur a traité cette matière. A-t-il eu tort de blâmer celui qui a le libertinage pour principe ? et a-t-il, en cela, rejeté sur la religion des désordres qu’elle déteste, D. à l’article Célibat.

Cens. Comment doit être fixé dans une démocratie, pour y conserver l’égalité morale entre les citoyens, V, 5. Quiconque n’y était pas inscrit à Rome, était au nombre des esclaves : comment se faisait-il qu’il y eût des citoyens qui n’y fussent pas inscrits, XXVII, 1.

Cens. Voyez Census.

Censeurs. Nommaient à Rome les nouveaux sénateurs : utilité de cet usage, II, 3. Quelles sont leurs fonctions dans une démocratie, V, 7. Sagesse de leur établissement à Rome, V, 8. Dans quels gouvernements ils sont nécessaires, V, 19. Leur pouvoir, et utilité de ce pouvoir à Rome, XI, 17. Avaient toujours, à Rome, l’œil sur les mariages , pour les multiplier , XXIII, 21.

Censives. Leur origine : leur établissement est une des sources des coutumes de France, XXVIII, 45.

Censure. Qui l’exerçait à Lacédémone, V, 7. A Rome, ibid. Sa force ou sa faiblessse dépendait, à Rome, du plus ou du moins de corruption, VIII, 16. Époque de son extinction totale, ibid. Fut détruite à Rome par la corruption des mœurs, XXIII, 21.

Census ou Cens. Ce que c’était dans le commencement de la monarchie française, et sur qui se levait, XXX, 14. Ce mot est d’un usage si arbitraire dans les lois barbares, que les auteurs des systèmes particuliers sur l’état ancien de notre monarchie, entre antres l’abbé Dubos, y ont trouvé tout ce qui favorisait leurs idées, ibid. Ce qu’on appelait ainsi dans les commencements de la monarchie, était des droits économiques, et non pas fiscaux, XXX, 15. Était, indépendamment de l’abus que l’on a fait de ce mot, un droit particulier levé sur les serfs par les maîtres : preuves, ibid. Il n’y en avait point autrefois de général dans la monarchie qui dérivat de la police générale des Romains ; et ce n’est point de ce cens chimérique que dérivent les droits seigneuriaux : preuves, ibid.

Centeniers. Étaient autrefois des officiers militaires ; par qui et pourquoi furent établis, XXX, 17. Leurs fonctions étaient les mêmes que celles du comte et du gravion, XXX, 18. Leur territoire n’était pas le même que celui des fidèles, XXX, 22.

Centumvirs. Quelle était leur compétence à Rome, XI, 18.

Centuries. Ce que c’était ; à qui elles procuraient toute l’autorité, XI, 14.

Cérémonies religieuses. Comment multipliées, XXV, 4.

Cérites (tables des). Derniere classe du peuple romain, XXVII, 1.

Cerné. Cette île est au milieu des voyages que fit Hannon sur les côtes occidentales d’Afrique. XXI, 11.

CÉSAR. Enchérit sur la rigueur des lois portées par Sylla, VI, 15. Comparé à Alexandre, X, 14. Fut souffert, parce que, quoiqu’il eût la puissance d’un roi, il n’en affectait point le faste, XIX, 3 Par une loi sage, il fit que les choses qui représentaient la monnaie, devinrent monnaie comme la monnaie même, XXII, 2. Par quelle loi il multiplia les mariages, XXIII, 21. La loi par laquelle il défendit de garder chez soi plus de soixante sesterces, était sage et juste : celle de Law, qui portait la même défense, était injuste et funeste, XXIX, 6. Décrit les mœurs des Germains en quelques pages : ces pages sont des volumes : on y trouve le code des lois barbares, XXX, 2.

CÉSARS. Ne sont point auteurs des lois qu’ils publièrent pour favoriser la calomnie, XII, 16.

Cession de biens. Ne peut avoir lieu dans les états despotiques : utile dans les états modérés, V, 15. Avantages qu’elle aurait procurés à Rome, si elle eût été établie du temps de la république, ibid.

Ceylan. Un homme y vit pour dix sols par mois : la polygamie y est donc en sa place, XVI, 3.

CHAINDASUINDE. Fut un des réformamateurs des lois des Wisigoths, XXVIII, 1. Proscrivit les lois romaines, XXVIII, 7. Veut inutilement abolir le combat judiciaire, XXVIII, 18.

Champagne. Les coutumes de cette province ont été accordées par le roi Thibault. XXVIII, 45.

Champions. Chacun en louait un pour un certain temps, pour combattre dans ses affaires, XXVIII, 19. Peines que l’on infligeait à ceux qui ne se battaient pas de bonne foi, XXVIII, 24.

Change. Répand l’argent partout où il a lieu, XXII, 6. Ce qui le forme. Sa définition : ses variations ; causes de ses variations : comment il attire les richesses d’un état dans un autre : ses différentes positions et ses différents effets, XXII, 10. Est un obstacle aux coups d’autorité que les princes pourraient faire sur le titre des monnaies, XXII, 13. Comment gêne les états despotiques, XXII, 14. Voyez lettres de change.

Charbon de terre. Les pays qui en produisent sont plus peuplés que d’autres, XXIII, 14.

Charges. Doivent-elles être vénales V, 19.

CHARLES MARTEL. C’est lui qui lit rédiger les lois des Frisons, XXVIII, 1. Les nouveaux fiefs qu’il fonda prouvent que le domaine des rois n’était pas alors inaliénable, XXXI, 7. Opprima, par politique, le clergé que Pepin, son père, avait protégé par politique, XXXI, 9. Entreprit de dépouiller le clergé dans les circonstances les plus heureuses : la politique lui attachait le pape, et l’attachait au pape, XXXI, 11. Donna les biens de l’Église indifféremment en fiefs et en alleux : pourquoi, XXXI, 14. Trouva l’état si épuisé qu’il ne put le relever, XXXI, 22. A-t-il rendu la comté de Toulouse héréditaire, XXXI, 28.

CHARLEMAGNE. Son empire fut divisé, parce qu’il était trop grand pour une monarchie, VIII, 17. Sa conduite envers les Saxons, X, 3. Est le premier qui donna aux Saxons la loi que nous avons, XXVIII, 1. Faux capitulaire que l’on lui a attribué, XXVIII, 8. Quelle collection de canons il introduisit en France, XXVIII, 9. Les règnes malheureux qui suivirent le sien, firent perdre jusqu’à l’usage de l’écriture, et oublier les lois romaines, les lois barbares et les capitulaires, auxquels on substitua les coutumes, XXVIII, 11. Rétablit le combat judiciaire, XXVIII , 18. Étendit le combat judiciaire des affaires criminelles aux affaires civiles, ibid. Comment il veut que les querelles qui pourraient naître entre ses enfants soient vidées, ibid. Veut que ceux à qui le duel est permis se servent du bâton : pourquoi, XXVIII, 20. Réforme un point de la loi salique : pourquoi, XXVIII, 21. Compté parmi les grands esprits, XXIX, 18. N’avait d’autre revenu que son domaine, preuves, XXX, 13. Accorda aux évêques la grace qu’ils lui demandèrent, de ne plus mener eux-mêmes leurs vassaux à la guerre : ils se plaignirent quand ils l’eurent obtenue, XXX, 17. Les justices seigneuriales existaient de son temps, XXX, 22. Était le prince le plus vigilant et le plus attentif que nous ayons eu, XXXI, 8. C’est à lui que les ecclésiastiques sont redevables de l’établissement des dîmes, XXXI, 12. Sagesse et motif de la division qu’il fit des dimes ecclésiastiques, ibid. Éloge de ce grand prince : tableau admirable de sa vie, de ses mœurs, de sa sagesse, de sa bonté, de sa grandeur d’âme, de la vaste étendue de ses vues, et de sa sagesse dans l’exécution de ses desseins, XXXI, 18. Par quel esprit de politique il fonda tant de grands évechés en Allemagne, XXXI, 19. Après lui, on ne trouve plus de rois dans sa race, XXXI, 20. La force qu’il avait mise dans la nation subsista sous Louis le Débonnaire, quI perdait son autorité au-dedans sans que la puissance parût diminuée au-dehors, XXXI, 21. Comment l’empire sortit de sa maison, XXXI, 31.

CHARLES II, dit le Chauve. Défend aux évêques de s’opposer à ses lois, et de les négliger, sous prétexte du pouvoir qu’ils ont de faire des canons, XXVIII, 9. Trouva le fisc si pauvre , qu’il donnait et faisait tout pour de l’argent : il laissa même échapper, pour de l’argent, les Normands, qu’il pouvait détruire, XXXI, 22. A rendu héréditaires les grands offices, les fiefs et les comtés : combien ce changement affaiblit la monarchie, XXXI, 28. Les fiefs et les grands offices devinrent, après lui, comme la couronne était sous la seconde race, électifs et héréditaires en même temps, XXXI, 29.

CHARLES IV , dit le Bel. Est auteur d’une ordonnance générale concernant les dépens, XXVIlI, 35.

CHARLES VII, Est le premier roi qui ait fait rédiger par écrit les coutumes de France : comment on y procéda, XXVIII, 45. Loi de ce prince, inutile parce qu’elle était mal rédigée, XXIX, 16.

CHARLES IX. Il y avait sous son règne vingt millions d’hommes en France, XXIII, 24. Davila s’est trompé dans la raison qu’il donne de la majorité de ce prince a quatorze ans commencés, XXIX, 16.

CHARLES II, roi d’Angleterre Bon mot de ce prince, VI, 16.

CHARLES XII, roi de Suède. Son projet de conquête était extravagant : causes de sa chute : comparé avec Alexandre, X, 13.

CHARLES-QUINT. Sa grandeur, sa fortune, XXI, 21.

CHARONDAS. Ce fut lui qui trouva le premier le moyen de réprimer les faux témoins, XII, 3.

Chartres. Celles des premiers rois de la troisième race, et celles de leurs grands vassaux, sont une des sources de nos coutumes, XXVIII, 45.

Chartres d’affranchissement. Celles que les seigneurs donnèrent à leurs serfs, sont une des sources de nos coutumes, XXVIII, 45.

Chasse. Son influence sur les mœurs, IV, 8.

Chemins. On ne doit jamais les construire aux dépens du fonds des particuliers, sans les indemniser, XXVI, 15. Du temps de Beaumanoir, on les faisait aux dépens de ceux à qui ils étaient utiles, ibid.

CHÉREA Son exemple prouve qu’un prince ne doit jamais insulter ses sujets, XII, 28.

Chevalerie. Origine de tout le merveilleux qui se trouve dans les romans qui en parlent, XXVIII, 22.

Chevaliers romains. Perdirent la république quand ils quittèrent leurs fonctions naturelles, pour devenir juges et financiers en même temps, XI, 18.

Chicane. Belle description de celle qui est aujourd’hui en usage : elle a forcé d’introduire la condamnation aux dépens, XXVIII, 35.

CHILDEBERT. Fut déclaré majeur à quinze ans, XVIII, 26. Pourquoi il égorgea ses neveux, XVIII, 27. Comment il fut adopté par Gontran, XVIII, 28. A établi les centeniers : pourquoi, XXX, 17. Son fameux décret mal interprété par l’abbé Dubos, XXX, 25.

CHILDÉRIC. Pourquoi fut expulsé du trône, XVIII, 25.

CHILPÉRIC. Se plaint que les évêques seuls étaient dans la grandeur, tandis que lui, roi, n’y était plus, XXXI, 9.

Chine. Établissement qui paraît contraire an principe du gouvernement de cet empire, V, 19. Comment on y punit les assassinats, VI, 16. On y punit les pères pour les fautes de leurs enfants : abus dans cet usage, VI, 20. Le luxe en doit être banni : est la cause des différentes révolutions de cet empire : détail de ces révolutions. On y a fermé une mine de pierres précieuses aussitôt qu’elle a été trouvée : pourqnoi, VII, 6. L’honneur n’est point le principe du gouvernement de cet empire : preuves, VIII, 21. Fécondité prodigieuse des femmes : elle y cause quelquefois des révolutions : pourquoi, ibid. Cet empire est gouverné par les lois et le despotisme en même temps, explication de ce paradoxe, ibid. Son gouvernement est un modèle de conduite pour les conquérants d’un grand état, X, 15. Quel est l’objet de ses lois, XI, 5. Tyrannie injuste qui s’y exerce, sous prétexte du crime de lèse-majesté, XII, 7. L’idée qu’on y a du prince y met peu de liberté, XII, 29. On n’y ouvre point les ballots de ceux qui ne sont pas marchands, XIII, 11. Les peuples y sont heureux, parce que les tributs y sont en régie, XIII, 19. Sagesse de ses lois qui combattent la nature du climat, XIV, 5. Coutume admirable de cet empire pour encourager l’agriculture, XIV, 8. Les lois n’y peuvent pas venir a bout de bannir les eunuques des emplois civils et militaires, XV, 19. Pourquoi les mahométans y font tant de progrès, et les chrétiens si peu, XVI, 2. Ce qu’on y regarde comme un prodige de vertu, XVI, 8. Les peuples y sont plus ou moins courageux, à mesure qu’ils approchent plus ou moins du midi, XVII, 2. Causes de la sagesse de ses lois : pourquoi on n’y sent point les horreurs qui accompagnent la trop grande étendue d’un empire, XVIII, 6. Les législateurs y ont confondu la religion, les lois, les mœurs et les manières : pourquoi, XIX, 16. Les principes qui regardent ces quatre points sont ce qu’on appelle les rites, XIX, 17. Avantage qu’y produit la façon composée d’écrire, ibid. Pourquoi les conquérants de la Chine sont obligés de prendre ses mœurs ; et pourquoi elle ne peut pas prendre les mœurs des conquérants, XIX, 18. Il n’est presque pas possible que le christianisme s’y établisse jamais : pourquoi, ibid. Comment les choses qui paraissent de simples minuties de politesse y tiennent à la constitution fondamentale du gouvernement, XIX, 19. Le vol y est défendu ; la friponnerie y est permise : pourquoi, XIX, 20. Tous les enfants d’un même homme, quoique nés de diverses femmes, sont censés n’appartenir qu’à une seule : ainsi point de bâtards, XXIII, 5. Il n’y est point question d’enfants adultérins, ibid. Causes physiques de la grande population de cet empire, XXIII, 13. C’est le physique du climat qui fait que les pères y vendent leurs filles ; et y exposent leurs enfants, XXIII, 16. L’empereur y est le souverain pontife ; mais il doit se conformer aux livres de la religion : il entreprendrait en vain de les abolir, XXV, 8. Il y eut des dynasties où les frères de l’empereur lui succédaient, à l’exclusion de ses enfants : raisons de cet ordre, XXVI, 6. Il n’y a point d’état plus tranquille, quoiqu’il renferme dans son sein deux peuples dont le cérémonial et la religion sont différents, XXIX, 18. Sont gouvernés par les manières, XIX, 4. Leur caractère comparé avec celui des Espagnols : leur infidélité dans le commerce leur a conservé celui du Japon : profits qu’ils tirent du privilège exclusif de ce commerce, XIX, 10 et XX, 9.

Chinois. Pourquoi ne changent jamais de manières, XIX, 13. Leur religion est favorable à la propagation, XXIII, 21. Conséquences funestes qu’ils tirent de l’immortalité de l’âme établie par la religion de Foë, XXIV, 19.

Chrétiens. Un état composé de vrais chrétiens pourrait fort bien subsister quoi qu’en dise Bayle, XXIV, 6. Leur système sur l’immortalité de l’âme, XXIV, 21.

Christianisme. Nous a ramené l’âge de Saturne, XV, 7. Pourquoi s’est maintenu en Europe, et a été détruit en Asie, XVI, 2. A donné son esprit à la jurisprudence, XXIII, 21. Acheva de mettre en crédit dans l’empire le célibat, que la philosophie y avait déjà introduit, ibid. N’est pas favorable à la propagation, ibid. Ses principes bien gravés dans le cœur, feraient beaucoup plus d’effet que l’honneur des monarchies, la vertu des républiques, et la crainte des états despotiques, XXIV, 6. Beau tableau de cette religion, XXIV, 13. A dirigé, admirablement bien pour la société, les dogmes de l’immortalité de l’âme et de la résurrection des corps, XXIV, 19. Il semble, humainement parlant, que le climat lui a prescrit des bornes, XXIV, 26. Il est plein de bon sens dans les lois qui concernent les pratiques de culte : il peut se modifier suivant les climats, ibid. Pourquoi il fut si facilement embrassé par les barbares qui conquirent l’empire romain, XXV, 3. La fermeté qu’il inspire, quand il s’agit de renoncer à la foi, est ce qui l’a rendu odieux au Japon, XXV, 14. Il changea les règlements et les lois que les hommes avaient faits pour conserver les mœurs des femmes, XXVI, 9. Effets qu’il produisit sur l’esprit féroce des premiers rois de France, XXXI, 2. Est la perfection de la religion naturelle : il y a donc des choses qu’on peut, sans impiété, expliquer sur les principes de la religion naturelle, D. I, II, dixième objection. Voyez Religion chrétienne.

CHRISTOPHE COLOMB. Voyez Colomb.

CICÉRON. Regarde comme une des principales causes de la chute de la république, les lois qui rendirent les suffrages secrets, II, 2. Voulait que l’on abolît l’usage de faire des lois touchant les simples particuliers, XII, 19. Quels étaient selon lui, les meilleurs sacrifices, XXV, 7. A adopte les lois d’épargne faites par Platon, sur les funérailles, ibid. Pourquoi regardait les lois agraires comme funestes, XXVI, 15. Trouve ridicule de vouloir décider des droits des royaumes par les lois qui décident du droit d’une gouttière, XXVI, 16. Blame Verrès d’avoir suivi l’esprit plutôt que la lettre de la loi Voconienne, XXVII, 1. Croit qu’il est contre l’équité de ne pas rendre un fidéicommis, ibid.

CINQ-MARS (DE.) Prétexte injuste de sa condamnation, XII, 8.

Circonstances. Rendent les lois ou justes et sages, ou injustes et funestes, XXIX, 6.

Citation en justice. Ne pouvait pas se faire, à Rome, dans la maison du citoyen ; en France, elle ne peut pas se faire ailleurs : ces deux lois, qui sont contraires, partent du même esprit, XXIX, 10.

Citoyen. Revêtu subitement d’une autorité exorbitante devient monarque ou despote, II, 3. Quand il peut, sans danger, être élevé dans une république à un pouvoir exorbitant, ibid. Il ne peut y en avoir dans un état despotique, IV, 3. Doivent ils être autorisés à refuser les emplois publics ? V, 19. Comment doivent se conduire dans le cas de la défense naturelle, X, 2. Cas où, de quelque naissance qu’ils soient, ils doivent être jugés par les nobles, XI, 6. Cas dans lesquels ils sont libres de fait, et non de droit ; XII, 1. Ce qui attaque le plus leur sûreté, XII, 2. Ne peuvent vendre leur liberté, pour devenir esclaves, XV, 2. Sont en droit d’exiger de l’état une subsistance assurée, la nourriture, un vêtement convenable, et un genre de vie qui ne soit point contraire à la santé : moyen que l’état peut employer pour remplir ces obligations, XXIII, 29. Ne satisfont pas aux lois en se contentant de ne pas troubler le corps de l’état ; il faut encore qu’ils ne troublent pas quelque citoyen que ce soit, XXV, 9.

Citoyen romain. Par quel privilége il était à l’abri de la tyrannie des gouverneurs de province, XI, 19 Pour l’être, il fallait être inscrit dans le cens : comment se faisait-il qu’il y en eût qui n’y fussent pas inscrits ? XXVII, 1.

Civilité. Ce que c’est : en quoi elle diffère de la politesse : elle est, chez les Chinois, pratiquée dans tous les états ; à Lacédémone, elle ne l’était. nulle part : pourquoi cette différence, XIX, 16.

Classes. Combien il est important que celles dans lesquelles on distribue le peuple dans les états populaires soient bien faites, II, 2. Il y en avait six à Rome : distinction entre ceux qui étaient dans les cinq premières, et ceux qui étaient dans la dernière : comment on abusa de cette distinction pour éluder la loi Voconienne, XXVII, 1.

CLAUDE, empereur. Se fait juge de toutes les affaires, et occasionne par là quantité de rapines, VI, 5. Fut le premier qui accorda à la mère la succession de ses enfants, XXVII, I.

Clémence. Quel est le gouvernement où elle est le plus nécessaire : fut outrée par les empereurs grecs, VI, 21.

Clergé. Point de vue sous lequel on doit envisager sa juridiction en France. Sou pouvoir est convenable dans une monarchie ; il est dangereux dans une république, II, 4. Son pouvoir arrête le monarque dans la route du despotisme, ibid. Son autorité sous la première race, XVIII, 31. Pourquoi les membres de celui d’Angleterre sont plus citoyens qu’ailleurs : pourquoi leurs mœurs sont plus régulières : pourquoi ils font de meilleurs ouvrages pour prouver la révélation et la providence : pourquoi on aime mieux lui laisser ses abus que de souffrir qu’il devienne réformateur, XIX, 27. Ses privilèges exclusifs dépeuplent un état ; et cette dépopulation est très-difficile à réparer, XXIII, 28. La religion lui sert de prétexte pour s’enrichir aux dépens du peuple ; et la misère qui résulte de cette injustice est un motif qui attache le peuple à la religion, XXV, 2. Comment on est venu à en faire un corps séparé ; comment il a établi ses prérogatives, XXV, 4. Cas où il serait dangereux qu’il format un corps trop étendu, XXV, 4. Bornes que les lois doivent mettre à ses richesses, XXV, 5. Pour l’empécher d’acquérir, il ne faut pas lui défendre les acquisitions, mais l’en dégoûter : moyens d’y parvenir, ibid. Son ancien domaine doit être sacré et inviolable ; mais le nouveau doit sortir de ses mains, ibid. La maxime qui dit qu’il doit contribuer aux charges de l’état est regardée à Rome, comme une maxime de maltôte, et contraire à l’Écriture, ibid. Refondit les lois des Wisigoths, et y introduisit les peines corporelles, qui furent toujours inconnues dans les autres lois barbares auxquelles il ne toucha point, XXVIII, 1. C’est des lois des Wisigoths qu’il a tiré, en Espagne, toutes celles de l’inquisition, ibid. Pourquoi continua de se gouverner par le droit romain sous la première race de nos rois, tandis que la loi salique gouvernait le reste des sujets, XXVIII, 4. Par quelles lois ses biens étaient gouvernés sous les deux premières races, XXVIII, 9. Il se soumit aux décrétales, et ne voulut pas se soumettre aux capitulaires : pourquoi, ibid. La roideur avec laquelle il soutint la preuve négative par serment, sans autre raison que parce qu’elle se faisait dans l’Église, preuve qui faisait commettre mille parjures, fit étendre la preuve par le combat particulier, contre lequel il se déchaînait, XXVIII, 18. C’est peut-être par ménagement pour lui, que Charlemagne voulut que le bâton fût la seule arme dont on pût se servir dans les duels, XXVIII, 20. Exemple de modération de sa part, XXVIII, 41. Moyens par lesquels il s’est enrichi, ibid. Tous les biens du royaume lui ont été donnés plusieurs fois : révolutions dans sa fortune ; quelles en sont les causes, XXXI, 10. Repousse les entreprises contre son temporel par les révélations de rois damnés, XXXI, 11. Les troubles qu’il causa pour son temporel furent terminés par les Normands, ibid. Assemblé à Francfort pour déterner le peuple à payer la dîme, raconte comment le diable avait dévoré les épis de bled lors de la dernière famine, parce qu’on ne l’avait pas payée, XXXI, 12. Troubles qu’il causa après la mort de Louis le Débonnaire, à l’occasion de son temporel, XXXI, 23. Ne peut réparer, sous Charles le Chauve, les maux qu’il avait faits sous ses prédécesseurs, ibid.

CLERMONT (le comte DE). Pourquoi faisait suivre les Établissements de saint Louis, son père, dans ses justices, pendant que ses vassaux ne les faisaient pas suivre dans les leurs, XXVIII, 20.

Climat. Forme la différence des caractères et des passions des hommes : raisons physiques , Livre XIV. Raisons physiques des contradictions singulières qu’il met dans le caractère des Indiens, XIV, 3. Les bons législateurs sont ceux qui s’opposent à ses vices, XIV, 5. Les lois doivent avoir du rapport aux maladies qu’il cause, XIV, 11. Effets qui résultent de celui d’Angleterre : il a formé, en partie, les lois et les mœurs de ce pays, XIV, 13. Détail curieux de quelques-uns de ces différents effets, XIV, 14. Rend les femmes nubiles plus tôt ou plus tard : c’est donc de lui que dépend leur esclavage ou leur liberté, XVI, 2. Il y en a où le physique a tant de force, que la morale n’y peut presque rien, XVI, 8 et 10. Jusqu’à quel point ses vices peuvent porter le désordre : exemple, ibid. Comment il influe sur le caractère des femmes, XVI, 11. Influe sur le courage des hommes et sur leur liberté : preuves par faits, XVII, 2. C’est le climat presque seul, avec la nature, qui gouverne les sauvages, XIX, 4. Gouverne les hommes concurremment avec la religion, les lois, les mœurs, etc. De là naît l’esprit général d’une nation, ibid. C’est lui qui fait qu’une nation aime à se communiquer ; qu’elle aime, par conséquent, à changer ; et par la même conséquence, qu’elle se forme le goût, XIX, 8. Il doit régler les vues du législateur au sujet de la propagation, XXIII, 16. Influe beaucoup sur le nombre et la qualité des divertissements des peuples : raison physique, XXIV, 23. Rend la religion susceptible de lois locales relatives à sa nature, et aux productions qu’il fait naître, ibid. Semble, humainement parlant, avoir mis des bornes au christianisme et au mahométisme, XXIV, 26. L’auteur ne pouvait pas en parler autrement qu’il a fait, sans courir le risque d’être regardé comme un homme stupide, D., article climat.

Climats chauds. Les esprits et les tempéraments y sont plus avancés, et plus tôt épuisés qu’ailleurs : conséquence qui en résulte dans l’ordre législatif, V, 15. On y a moins de besoins, il en coûte moins pour vivre ; on y peut donc avoir un plus grand nombre de femmes, XVI, 3.

CLODOMIR. Pourquoi ses enfants furent égorgés avant leur majorité, XVIII, 27.

CLOTAIRE. Pourquoi égorgea ses neveux, XVIII, 27. A établi les centeniers : pourquoi, XXX, 17. Pourquoi persécuta Brunehault, XXXI, 1. C’est sous son règne que les maires du palais devinrent perpétuels et si puissants, ibid. Ne peut réparer les maux faits par Brunehault et Frédégonde, qu’en laissant la possession des fiefs à vie, et en rendant aux ecclésiastiques les privilèges qu’on leur avait ôtés, ibid. Comment réforma le gouvernement civil de la France, XXXI, 2. Pourquoi on ne lui donna point de maire du palais, XXXI, 3. Fausse interprétation que les ecclésiastiques donnent à sa constitution, pour prouver l’ancienneté de leur dîme, XXXI, 12.

CLOVIS. Comment il devint si puissant et si cruel, XVIII, 29. Pourquoi lui et ses successeurs furent si cruels contre leur propre maison, ibid. Réunit les deux tribus de Francs, les Saliens et les Ripuaires ; et chacune conserva ses usages, XXVIII, 1. Toutes les preuves qu’apporte l’abbé Dubos, pour prouver qu’il n’entra point dans les Gaules en conquérant, sont ridicules et démenties par l’histoire, XXX, 24. A-t-il été fait proconsul , comme le prétend l’abbé Dubos ? ibid. La perpétuité des offices de comte, qui n’étaient qu’annuels, commença à s’acheter sous son règne : exemple, à ce sujet, de la perfidie d’un fils envers son père, XXX, 1.

Cochon. Une religion qui en défend l’usage ne peut convenir que dans les pays où il est rare, et dont le climat rend le peuple susceptible des maladies de la peau, XXIV, 25. Singulière loi des Wisigoths, XXIX, 16.

Code civil. C’est le partage des terres qui le grossit : il est donc fort mince chez les peuples où ce partage n’a point lieu, XVIII, 13.

Code des établissements de saint Louis. Il fit tomber l’usage d’assembler les pairs dans les justices seigneuriales pour juger, XXVIII, 42.

Code de Justinien. Comment il a pris la place du code théodosien, dans les provinces de droit écrit, XXVIII, 12. Temps de la publication de ce code, XXVIII, 42. N’est pas fait avec choix, XXIX, 17.

Code des lois barbares. Roule presque entièrement sur les troupeaux : pourquoi, XXX, 6.

Code Théodosien. De quoi est composé, XXIII, 21. Gouverna, avec les lois barbares, les peuples qui habitaient la France sous la première race, XXVIII, 4. Alaric en fit faire une compilation pour régler les différends qui naissaient entre les Romains de ses états, ibid. Pourquoi il fut connu en France avant celui de Justinien, XXVIII, 42.

Cognatis. Ce que c’était : pourquoi exclus de la succession, XXVII, 1.

COINTE (le père Le). Le raisonnement de cet historien en faveur du pape Zacharie détruirait l’histoire, s’il était adopté, XXXI, 16.

Colchide. Pourquoi était autrefois si riche et si commerçante, et est aujourd’hui si pauvre et si déserte, XXI, 5,

Collèges. Ce n’est point là que, dans les monarchies, on reçoit la principale éducation, IV, 2.

COLOMB (CHRISTOPHE). Découvre l’Amérique, XXI, 21. François Ier eut-il tort ou raison de le rebuter ? XXI, 22.

Colonies. Comment l’Angleterre gouverne les siennes, XIX, 27. Leur utilité, leur objet : en quoi les nôtres diffèrent de celles des anciens : comment on doit les tenir dans la dépendance, XXI, 21. Nous tenons les nôtres dans la même dépendance que les Carthaginois tenaient les leurs, sans leur imposer des lois aussi dures, ibid.

Combat judiciaire. Était admis comme une preuve par les lois barbares, excepté par la loi salique, XXVIII, 13. La loi, qui l’admettait comme preuve, était la suite et le remède de celle qui établissait les preuves négatives, ibid. On ne pouvait plus, suivant la loi des Lombards, l’exiger de celui qui s’était purgé par serment, XXVIII, 14. La preuve que nos pères en tiraient dans les affaires criminelles, n’était pas si imparfaite qu’on le pense, XXVIII, 17. Son origine : pourquoi devint une preuve juridique : cette preuve avait quelques raisons fondées sur l’expérience, ibid. L’entêtement du clergé, pour un autre usage aussi pernicieux, le fit autoriser, XXVIII, 18. Comment il fut une suite de la preuve négative, ibid. Fut porté en Italie par les Lombards, ibid. Charlemagne, Louis le Débonnaire et les Othons rétendirent des affaires criminelles aux affaires civiles, ibid. Sa grande extension est la principale cause qui fit perdre aux lois saliques, aux lois ripuaires, aux lois romaines et aux capitulaires leur autorité, XXVIII, 19. C’était l’unique voie par laquelle nos pères jugeaient toutes les actions civiles et criminelles, les incidents et les interlocutoires, ibid. Avait lieu pour une demande de douze deniers, ibid. Quelles armes on y employait, XXVIII, 20. Mœurs qui lui étaient relatives, XXVIII, 22. Était fondé sur un corps de jurisprudence, XXVIII, 23. Auteurs à consulter pour en bien connaître la jurisprudence, ibid. Règles qui s’y observaient, XXVIII, 24. Précautions que l’on prenait pour maintenir l’égalité entre les combattants, ibid. Il y avait des gens qui ne pouvaient l’offrir ni le recevoir : on leur donnait des champions, ibid. Détail des cas où il ne pouvait avoir lieu, XXVIII, 25. Ne laissait pas d’avoir de grands avantages, même dans l’ordre civil, ibid. Les femmes ne pouvaient l’offrir à personne sans nommer leur champion ; mais on pouvait les y appeler sans ces formalités, ibid. A quel âge on pouvait y appeler et y être appelé, ibid. L’accusé pouvait éluder le témoignage du second témoin de l’enquête, en offrant de se battre contre le premier, XXVIII, 26. De celui entre une partie et un des pairs du seigneur, XXVIII, 27. Quand, comment et contre qui il avait lieu, en cas de défaute de droit, XXVIII, 26. Saint Louis est celui qui a commencé à l’abolir, XXVIII, 29. Époque du temps où l’on a commencé à s’en passer dans les jugements, ibid. Quand il avait pour cause l’appel de faux jugement, il ne faisait qu’anéantir le jugement sans décider la question, XXVIII, 33. Lorsqu’il était en usage, il n’y avait point de condamnation de dépens, XXVIII, 35. Répugnait à l’idée d’une partie publique, XXVIII, 36. Cette façon de juger demandait très-peu de capacité dans ceux qui jugeaient, XXVIII, 42.

Comédiennes. Il était défendu à Rome, aux ingénus, de les épouser, XXIII, 21.

Comices par tribus. Leur origine : ce que c’était à Rome, XI, 16.

Commerce. Comment une nation vertueuse le doit faire pour ne pas se corrompre par la fréquentation des étrangers, IV, 6. Les Grecs regardaient la profession de tout bas commerce comme infâme, et par conséquent comme indigne du citoyen, IV, 8. Vertus qu’il inspire au peuple qui s’y adonne : comment on en peut maintenir l’esprit dans une démocratie, V, 6. Doit être interdit aux nobles dans une aristocratie, V, 8. Doit être favorisé dans une monarchie ; mais il est contre l’esprit de ce gouvernement que les nobles le fassent ; il suffit que les commerçants puissent espérer de devenir nobles, V, 9 ; XX, 21. Est nécessairement très-borné dans un état despotique, V, 15. Est-il diminué par le trop grand nombre d’habitants dans la capitale ? VII, 1. Causes, économie et esprit de celui d’Angleterre, XIX, 27 ; XX, 8. Adoucit et corrompt les mœurs, XX, 1. Dans les pays où il règne, tout, jusqu’aux actions humaines et aux vertus morales, se trafique. Il détruit le brigandage, mais il entretient l’esprit d’intérêt, XX, 2. Entretient la paix entre les nations ; mais n’entretient pas l’union entre les particuliers, ibid. Sa nature doit être réglée, ou même se règle d’elle-même par celle du gouvernement, XX, 4. Il y en a de deux sortes : celui de luxe et celui d’économie ; à quelle nature de gouvernement chacune de ces espèces de commerce convient le mieux, ibid. Le commerce d’économie force le peuple qui le fait à être vertueux : exemple tiré de Marseille, XX, 5. Le commerce d’économie a fondé des états composés de fugitifs persécutés, ibid. Il y a des cas où celui qui ne donne rien, celui même qui est désavantageux, est utile, XX, 6. Ses intérêts doivent l’emporter sur les intérêts politiques, XX, 7. Moyens propres à abaisser les états qui font le commerce d’économie. Est-il bon d’en faire usage ? XX, 8. On ne doit, sans de grandes raisons, exclure aucune nation de son commerce, encore moins s’assujettir à ne commercer qu’avec une seule nation, XX, 9. L’établissement des banques est bon pour le commerce d’économie seulement, XX, 10. L’établissement des compagnies de négociants ne convient point dans la monarchie ; souvent même ne convient pas dans les états libres, ibid. Ses intérêts ne sont point opposés à l’établissement d’un port franc dans les états libres ; c’est le contraire dans les monarchies, XX, 11. Il ne faut pas confondre la liberté du commerce avec celle du commerçant : celle du commerçant est fort gênée dans les états libres, et fort étendue dans les états soumis à un pouvoir absolu, XX, 12. Quel en est l’objet, ibid. La liberté en est détruite par les douanes, quand elles sont affermées, XX, 13. Est-il bon de confisquer les marchandises prises sur les ennemis, et de rompre tout commerce, soit passif, soit actif, avec eux, XX, 14. Il est bon que la contrainte par corps ait lieu dans les affaires qui le concernent, XX, 15. Des lois qui en établissent la sûreté, XX, 16 et 17. Des juges pour le commerce, XX, 18. Dans les villes où il est établi, il faut beaucoup de lois et peu de juges, ibid. Il ne doit point être fait par le prince, XX, 19. Celui des Portugais et des Castillans dans les Indes orientales fut ruiné quand leurs princes s’en emparèrent, XX, 20. Il est avantageux aux nations qui n’ont besoin de rien, et onéreux à celles qui ont besoin de tout, XX, 23. Avantages qu’en peuvent retirer les peuples qui sont en état de supporter une grande exportation, et une grande importation en même temps, ibid. Rend utiles les choses superflues ; et les choses utiles nécessaires, ibid. Considéré dans les révolutions qu’il a eues dans le monde, XXI, 1. Pourquoi, malgré les révolutions auxquelles il est sujet, sa nature est irrévocablement fixée dans certains états, comme aux Indes, ibid. Pourquoi celui des Indes ne se fait et ne se fera jamais qu’avec de l’argent, XXI, 6. Pourquoi celui qui se fait en Afrique est et sera toujours si avantageux, XXI, 2. Raisons physiques des causes qui en maintiennent la balance entre les peuples du nord et ceux du midi, XXI, 3. Différence entre celui des anciens et celui d’aujourd’hui, XXI, 4. Fuit l’oppression et cherche la liberté ; c’est une des principales causes des différences qu’on trouve entre celui des anciens et le nôtre, XXI, 5. Sa cause et ses effets, XXI, 6. Celui des anciens, ibid. Comment et par où il se faisait autrefois dans les Indes, ibid. Quel était autrefois celui d’Asie : comment et par où il se faisait, ibid. Nature et étendue de celui des Tyriens, ibid. Combien celui des Tyriens tirait d’avantages de l’imperfection de la navigation des anciens, ibid. Étendue et durée de celui des Juifs, ibid. Nature et étendue de celui des Égyptiens, ibid. — de celui des Phéniciens, ibid. — de celui des Grecs, avant et depuis Alexandre, XXI, 7. Celui d’Athènes fut plus borné qu’il n’aurait dû l’être, ibid. — de Corinthe, ibid. — de la Grèce, avant Homère, ibid. Révolutions que lui occasionna la conquête d’Alexandre, XXI, 8. Préjugé singulier qui empêchait et qui empêche encore les Perses de faire celui des Indes, ibid. De celui qu’Alexandre avait projeté d’établir, ibid. De celui des rois Grecs après Alexandre, XXI, 9. Comment et par où on le fit aux Indes, après Alexandre, ibid. Celui des Grecs et des Romains aux Indes n’était pas si étendu, mais était plus facile que le nôtre, ibid. Celui de Carthage, XXI, 10. La constitution politique, le droit civil, le droit des gens, l’esprit de la nation, chez les Romains, étaient opposés au commerce, XXI, 14. Celui des Romains avec l’Arabie et les Indes, XXI, 16. Révolution qu’y causa la mort d’Alexandre, ibid. —intérieur des Romains, ibid. De celui de l’Europe après la destruction des Romains en Occident, XXI, 17. Loi des Wisigoths contraire au commerce, ibid. Autre loi du même penple, favorable au commerce, XXI, 18 Comment se fit jour en Europe, à travers la barbarie, XXI, 20. Sa chute, et les malheurs qui l’accompagnèrent dans les temps de barbarie, n’eurent d’autre source que la philosophie d’Aristote et les rêves des scolastiques, ibid. Ce qu’il devint depuis l’affaiblissement des Romains en Orient, ibid. Les lettres de change l’ont arraché des bras de la mauvaise foi, pour le faire rentrer dans le sein de la probité, XXI, 20. Comment se fait celui des Indes orientales et occidentales, XXI, 21. Lois fondamentales de celui de l’Europe, ibid. Projets proposés par l’auteur sur celui des Indes, XXI, 23. Dans quels cas il se fait par échange, XXII, 1. Dans quelle proportion il se fait, suivant les différentes positions des peuples qui le font ensemble, XXII, 1. On en devrait bannir les monnaies idéales, XXII, 3. Croit par une augmentation successive d’argent, et par de nouvelles découvertes de terres et de mers, XXII, 8. Pourquoi ne peut fleurir en Moscovie, XXII, 14. Le nombre de fêtes, dans les pays qu’il maintient, doit être proportionné à ses besoins, XXIV, 23.

Commerce d’économie. Ce que c’est : dans quels gouvernements il convient et réussit le mieux, XX, 4. Des peuples qui ont fait ce commerce, XX, 5. Doit souvent sa naissance à la violence et à la vexation, ibid. Il faut quelquefois n’y rien gagner, et même y perdre, pour y gagner beaucoup, XX, 6. Comment on l’a quelquefois gêné, XX, 8. Les banques sont un établissement qui lui est propre. XX, 10. On peut, dans les états, où il se fait, établir un port franc, XX, 11.

Commerce de luxe. Ce que c’est : dans quels gouvernements il convient et réussit le mieux, XX, 4. Il ne lui faut point de banques, XX, 10. Il ne doit avoir aucuns privilèges, XX, 11.

Commissaires. Ceux qui sont nommés pour juger les particuliers, ne sont d’aucune utilité au monarque ; sont injustes et funestes à la liberté des sujets, XII, 22.

COMMODE. Ses rescrits ne devraient pas se trouver dans le corps des lois romaines, XXIX, 17.

Communauté de biens. Est plus ou moins utile dans les différents gouvernements, VII, 15.

Communes. Il n’en était point question aux assemblées de la nation sous les deux premières races de nos rois, XXVIII, 9.

Communion. Était refusée à ceux qui mouraient sans avoir donné une partie de leurs biens à l’Église, XXVIII, 41.

Compagnies de négociants. Ne conviennent presque jamais dans une monarchie ; pas toujours dans les républiques, XX, 10. Leur utilité ; leur objet, ibid. Ont avili l’or et l’argent, XXI, 22.

Compagnons. Ce que Tacite appelle ainsi chez les Germains : c’est dans les usages et les obligations de ces compagnons qu’il faut chercher l’origine du vasselage, XXX, 3 et 16.

Compositions. Quand on commença à les régler plutôt par les coutumes que par le texte des lois [loix], XXVIII, 11. Tarif de celles que les lois barbares avaient établies pour les différents crimes, suivant la qualité des différentes personnes, XXVIII, 3 et 20. Leur grandeur seule constituait la différence des conditions et des rangs, XXVIII, 4 et XXX, 19. L’auteur entre dans le détail de la nature de celles qui étaient en usage chez les Germains, chez les peuples sortis de la Germanie pour conquérir l’empire romain, afin de nous conduire, par la main, à l’origine des justices seigneuriales, XXX, 19. A qui elles appartenaient : pourquoi on appelait ainsi les satisfactions dues chez les barbares, par les coupables, à la personne offensée, ou à ses parents, ibid. Les rédacteurs des lois barbares crurent en devoir fixer le prix, et le firent avec une précision et une finesse admirable, ibid. Ces règlements ont commencé à tirer les Germains de l’état de pure nature, ibid. Étaient réglées suivant la qualité de l’offensé, ibid. Formaient, sur la tête de ceux sur qui elles étaient établies, une prérogative proportionnée au prix, dont le tort qu’ils éprouvoient devait être réparé, ibid. En quelles espèces on les payait, ibid. L’offensé était le maître, chez les Germains, de recevoir la composition, ou de la refuser, et de se réserver sa vengeance : quand on commença à être obligé de la recevoir, ibid. On en trouve, dans le code des lois barbares, pour les actions involontaires, ibid. Celles qu’on payait aux vassaux du roi étaient plus fortes que celles qu’on payait aux hommes libres, XXXI, 8.

Comte. Était supérieur au seigneur, XXVIII, 24. Différence entre sa juridiction, sous la seconde race, et celle de ses officiers, XXVIII, 28. Les jugements rendus dans sa cour ne ressortissaient point devant les missi dominici, ibid. Renvoyait au jugement du roi les grands qu’il prévoyait ne pouvoir pas réduire à la raison, ibid. On était autrefois obligé de réprimer l’ardeur qu’ils avaient de juger et de faire juger, ibid. Leurs fonctions sous les deux premières races, XXX, 13. Comment et avec qui ils allaient à la guerre dans les commencements de la monarchie, XXX, 17. Quand menait les vassaux des leudes a la guerre, ibid. Sa jurisdiction à la guerre, ibid. C’était un principe fondamental de la monarchie, que le comte réunit sur sa tête et la puissance militaire et la jurisdiction civile ; et c’est dans ce double pouvoir que l’auteur trouve l’origine des justices seigneuriales, ibid. Pourquoi ne menaient pas à la guerre les vassaux des évêques et des abbés, ni les arrière-vassaux des leudes, XXX, 18. Étymologie de ce mot, ibid. N’avaient pas plus de droits dans leurs terres, que les autres seigneurs dans la leur, ibid. Différence entre eux et les ducs, ibid. Quoiqu’ils réunissent sur leur tête les puissances militaire, civile et fiscale, la forme des jugements les empechait d’être despotiques : quelle était cette forme, ibid. Leurs fonctions étaient les mêmes que celles du gravion et du centenier, ibid. Combien il lui fallait d’adjoints pour juger, ibid. Commencèrent dès le règne de Clovis, à se procurer, par argent, la perpétuité de leurs offices, qui, par nature, n’étaient qu’annuels : exemple de la perfidie d’un fils envers son père, XXXI, 1. Ne pouvaient dispenser personne d’aller à la guerre, XXXI, 27. Quand leurs offices commencèrent à devenir héréditaires et attachés à des fiefs, XXXI, 28.

Comtés. Ne furent pas donnés a perpétuité en même temps que les fiefs, XXXI, 8.

Concubinage. Contribue peu à la propagation : pourquoi, XXIII, 2. Il est plus ou moins flétri, suivant les divers gouvernements, et suivant que la polygamie ou le divorce sont permis ou défendus, XXIII, 6. Les lois romaines ne lui avaient laissé de lieu que dans le cas d’une très-grande corruption de mœurs, ibid.

Condamnation de dépens. N’avait point lieu autrefois en France en cour laie : pourquoi, XXVIII, 35.

Condamnés. Leurs biens étaient consacrés à Rome : pourquoi, VI, 5.

Conditions. En quoi consistaient leurs différences chez les Francs, XXVIII, 4.

Confesseur des rois. Sages conseils qu’ils devraient bien suivre, X, 2.

Confiscations. Fort utiles et justes dans les états despotiques : pernicieuses et injustes dans les états modérés. V, 15. Voyez Juifs.

Confiscation des marchandises. Lois excellentes des Anglais sur cette matière, XX, 14.

Confrontation des témoins avec l’accusé. Est une formalité requise par la loi naturelle, XXVI, 3.

CONFUCIUSSa religion n’admet point l’immortalité de l’âme ; et tire, de ce faux principe, des conséquences admirables pour la société, XXIV, 19.

Conquérants. Causes de la dureté de leur caractère. Leurs droits sur le peuple conquis, X, 3. Voyez Conquête. Jugement sur la générosité prétendue de quelques-uns, X, 17.

Conquête. Quel en est l’objet, I, 3. Lois que doit suivre un conquérant, X, 3. Erreurs dans lesquelles sont tombés nos auteurs dans le droit public. Ils ont admis un principe aussi faux qu’il est terrible, et en ont tiré des conséquences encore plus terribles, ibid. Quand elle est faite, le conquérant n’a plus droit de tuer : pourquoi, ibid. Son objet n’est point la servitude, mais la conservation : conséquences de ce principe, ibid. Avantages qu’elle peut apporter au peuple conquis, X, 4. (Droit de). Sa définition, ibid- Bel usage qu’en firent le roi Gélon et Alexandre, X, 5. Quand et comment les républiques en peuvent faire, X, 6. Les peuples conquis par une aristocratie, sont dans l’état le plus triste, X, 7, 8. Comment on doit traiter le peuple vaincu, X, 11. Moyens de la conserver, X, 15. Conduite que doit tenir un état despotique avec le peuple conquis, ibid.

CONRAD, empereur. Ordonna le premier que la succession des fiefs passerait aux petits enfants ou aux frères, suivant l’ordre de succession : cette loi s’étendit peu à peu pour les successions directes à l’infini, et pour les collatérales an septième degré, XXXI, 30.

Conseil du prince. Ne peut être dépositaire des lois, I, 4. Ne doit point juger les affaires contentieuses : pourquoi, VI, 6.

Conseils. Si ceux de l’évangile étaient des lois, ils seraient contraires à l’esprit des lois évangéliques, XXIV, 6.

Conservation. C’est l’objet général de tous les états, XI, 5.

Conspirations. Précautions que doivent apporter les législateurs dans les lois pour la révélation des conspirations, XII, 17.

CONSTANCE, Belle loi de cet empereur, XII, 24.

CONSTANTIN. Changement qu’il apporta dans la nature du gouvernement, VI, 15. C’est à ses idées sur la perfection que nous sommes redevables de la jurisdiction ecclésiastique, XXIII, 21. Abrogea presque toutes les lois contre le célibat, ibid. A quels motifs Zozime attribue sa conversion, XXIV, 13. Il n’imposa qu’aux habitants des villes la nécessité de chômer le dimanche, XXIV, 23. Respect ridicule de ce prince pour les évêques, XXIX, 16.

CONSTANTIN DUCAS (le faux). Punition singulière de ses crimes, VI, 16.

Consuls. Nécessité de ces juges pour le commerce, XX, 18.

Consuls romains. Par qui et pourquoi leur autorité fut démembrée, XI, 14. Leur autorité et leurs fonctions. Quelle était leur compétence dans les jugements, XI, 18. Avantage de celui qui avait des enfants sur celui qui n’en avait point, XXIII, 21.

Contemplation. Il n’est pas bon pour la société que la religion donne aux hommes une vie trop contemplative, XXIV, 11.

Continence absolue. C’est une vertu qui ne doit être pratiquée que par peu de personnes, XXIII, 21. Voyez Célibat.

Continence publique. Est nécessaire dans un état populaire, VII, 8.

Contrainte par corps. Il est bon qu’elle n’ait pas lieu dans les affaires civiles : il est bon qu’elle ait lieu dans les affaires de commerce, XX, 15.

Contumace. Comment était punie dans les premiers temps de la monarchie, XXXI, 8.

Copies. Les Saxons appellaient ainsi ce que nos pères appelaient comtes, XXX, 18.

Corinthe. Son heureuse situation : son commerce : sa richesse : la religion y corrompit les mœurs, XXI, 7. Sa ruine augmenta la gloire de Marseille, XXI, 12.

Cornéliennes. Voyez Lois cornéliennes.

Corps législatif. Quand, pendant combien de temps, par qui doit être assemblé, prorogé, et renvoyé, dans un état libre, XI, 6.

Corruption. De combien il y en a de sortes, Livre VIII. Combien elle a de sources dans une démocratie : quelles sont ces sources, VIII, 2. Ses effets funestes, VIII, 11.

Cosmes, magistrats de Crète. Vices dans leur institution, XI, 6.

COUCY (le sire de). Ce qu’il pensait de la force des Anglais, IX, 8.

Coups de bâton. Comment punis par les lois barbares, XXVIII, 20.

Couronne. Les lois et les usages des différents pays en règlent différemment la succession : et ces usages qui paraissent injustes à ceux qui ne jugent que sur les idées de leur pays, sont fondés en raison, XXVI, 6. Ce n’est pas pour la famille régnante qu’on y a fixé la succession, mais pour l’intérêt de l’état, XXVI, 16. Son droit ne se règle pas comme les droits des particuliers : elle est soumise au droit politique ; les droits des particuliers le sont au droit civil, ibid. On en peut changer l’ordre de succession, si celui qui est établi détruit le corps politique pour lequel il a été établi, XXVI, 23. La nation a droit d’en exclure, et d’y faire renoncer, ibid.

Couronne de France. C’est par la loi salique qu’elle est affectée aux mâles exclusivement, XXVIII, 22. Sa figure ronde est-elle le fondement de quelque droit du roi ? XXIX, 16. Était élective sous la seconde race XXXI, 17. Le droit d’aînesse ne s’y est établi, que quand il s’est établi dans les fiefs, après qu’ils sont devenus perpétuels, XXXI, 33. Pourquoi les filles en sont exclues, tandis qu’elles ont droit à celles de plusieurs autres royaumes, XXXI, 33.

Cours des princes. Combien ont été corrompues dans tous les temps, III, 5.

Courtisans. Peinture admirable de leur caractère, III, 5. En quoi, dans une monarchie, consiste leur politesse : cause de la délicatesse de leur goût, IV, 2. Différence essentielle entre eux et le peuple, XII, 27.

Courtisanes. Il n’y a qu’elles qui soient heureuses à Venise, VII, 3. Corinthe en était le séminaire. XXI, 7. Leurs enfants sont-ils obligés, par le droit naturel, de nourrir leurs pères indigents. XXVI, 5.

Cousins germains. Pourquoi le mariage entre eux n’est pas permis, XXVI, 14. Étaient autrefois regardés et se regardaient eux-mêmes comme frères, ibid. Pourquoi et quand le mariage fut permis entre eux à Rome, ibid. Chez quels peuples leurs mariages doivent être regardés comme incestueux, ibid.

Coutumes anciennes. Combien il est important pour les mœurs de les conserver, V, 7.

Coutumes de France. L’ignorance de l’écriture, sous les règnes qui suivirent celui de Charlemagne, fit oublier les lois barbares, le droit romain, et les capitulaires, auxquels ou substitua les coutumes, XXVIII, 11. Pourquoi ne prévalurent pas sur le droit romain dans les provinces voisines de l’Italie, ibid. Il y en avait dès la première et la seconde race des rois : elles n’étaient point la même chose que les lois des peuples barbares ; preuves : leur véritable origine, XXVIII, 12. Quand commencèrent à faire plier les lois sous leur autorité, ibid. Ce serait une chose inconsidérée de les vouloir toutes réduire en une générale, XXVIII, 37. Leur origine ; les différentes sources où elles ont été puisées : comment, de particulières qu’elles étaient pour chaque seigneurie, sont devenues générales pour chaque province : quand et comment ont été rédigées par écrit, et ensuite réformées, XXVIII, 45. Contiennent beaucoup de dispositions tirées du droit romain, ibid.

Coutumes de Bretagne. Tirent leur source des assises de Geoffroi, duc de cette province, XXVIII, 45. — de Champagne. Ont été accordées par le roi Thibault, ibid. — de Montfort. Tirent leur origine des lois du comte Simon, ibid.de Normandie. Ont été accordées par le duc Raoul, ibid.

Crainte. Est un des premiers sentiments de l’homme en état de nature. A fait rapprocher les hommes, et a formé les sociétés, I, 2. Est le principe du gouvernement despotique, III, 9.

Créanciers. Quand commencèrent à être plutôt poursuivis à Rome par leurs débiteurs, qu’ils ne poursuivaient leurs débiteurs, XII, 21.

Création. Est soumise à des loi invariables, I, 1. Ce que l’auteur en dit prouve-t-il qu’il est athée ? D. I, 1, troisième objection

Créature. La soumission qu’elle doit au créateur dérive d’une loi antérieure aux lois positives, I, 1.

Crédit. Moyens de conserver celui d’un état, ou de lui en procurer un, s’il n’en a pas, XXII, 18.

CREMUTIUS CORDUS injustement condamné, sous prétexte de crime de lèse-majesté, XII, 13.

Crète. Ses lois ont servi d’original à celles de Lacédémone, IV, 6. La sagesse de ses lois la mit en état de résister longtemps aux efforts des Romains, ibid. Les Lacédémoniens avaient tiré de la Crète leurs usages sur le vol, XXIX, 13.

Crètois. Moyen singulier dont ils usaient avec succès, pour maintenir le principe de leur gouvernement : leur amour pour la patrie, VIII, 11. Moyen infâme qu’ils employaient pour empêcher la trop grande population, XXIII, 17. Leurs lois sur le vol étaient bonnes à Lacédémone, et ne valaient rien à Rome, XXIX, 13.

CRILLON. Sa bravoure lui inspire le moyen de concilier son honneur avec l’obéissance à un ordre injuste de Henri III, IV, 2.

Crimes. Quels sont ceux que les nobles commettent dans une aristocratie, III, 4. Quoique tous publics de leur nature, sont néanmoins distingués relativement aux différentes espèces de gouvernement, III, 5. Combien il y en avait de sortes à Rome ; et par qui y étaient jugés, XI, 18. Peines qui doivent être infligées à chaque nature de crime. XII, 4. Combien il y en a de sortes, ibid. Ceux qui ne font que troubler l’exercice de la religion, doivent être renvoyés dans la classe de ceux qui sont contre la police, ibid. Ceux qui choquent la tranquilité des citoyens, sans en attaquer la sûreté : comment doivent être punis. Peines contre ceux qui attaquent la sûreté publique, ibid. Les paroles doivent-elles être mises au nombre des crimes, XII, 12. On doit, en les punissant, respecter la pudeur, XII, 14. Dans quelle religion on n’en doit point admettre d’inexpiables, XXIV, 13. Tarif des sommes que la loi salique imposoit pour punition , XXVIII, 3. On s’en purgeait,dans les lois barbares, autres que la loi salique, en jurant qu’on n’était pas coupable, et en faisant jurer la même chose à des témoins en nombre proportionné à la grandeur du crime, XXVIII, 13. N’étaient punis, par les lois barbares, que par des peines pécuniaires ; il ne fallait point alors de partie publique, XXVIII, 36. Les Germains n’en connaissaient que deux capitaux : la poltronnerie et la trahison, XXX, 19.

Crimes cachés. Quels sont ceux qui doivent être poursuivis, XII, 4.

Crimes capitaux. On en faisait justice, chez nos pères, par le combat judiciaire, qui ne pouvait se terminer par la paix, XXVIII, 24.

Crimes contre Dieu. C’est à lui seul que la vengeance en doit être réservée, XII, 4.

Crimes contre la pureté. Comment doivent être punis, XII, 4.

Crime contre nature. Il est horrible, très-souvent obscur, et trop sévèrement puni : moyens de le prévenir. Quelle en est la source parmi nous, XII, 6.

Crime de lèse-majesté. Par qui et comment doit être jugé dans une république, VI, 5. Voyez Lèse-majesté.

Criminels. Pourquoi il est permis de les faire mourir, XV, 2. A quels criminels on doit laisser des asiles, XXV, 3. Les uns sont soumis à la puissance de la loi, les autres à l’autorité du magistrat, XXVI, 24.

Critique. Préceptes que doivent suivre ceux qui en font profession, et surtout le gazetier ecclésiastique, D. troisième partie.

Croisades. Apportèrent la lèpre dans nos climats : comment on l’empêcha de gagner la masse du peuple, XIV, 11. Servirent de prétexte aux ecclésiastiques pour attirer toutes sortes de matières et de personnes à leurs tribunaux, XXVIII, 40.

CROMWELL. Ses succès empêchèrent la démocratie de s’établir en Angleterre, III, 3.

Cuivre. Différentes proportions de la valeur du cuivre à celle de l’argent, XXII, 5 et 12.

Culte. Le soin de rendre un culte à Dieu, est bien différent de la magnificence de ce culte, XXV, 7.

Culte extérieur. Sa magnificence attache à la religion, XXV, 3. A beaucoup de rapport avec la magnificence de l’état, XXV, 7.

Culture des terres. N’est pas en raison de la fertilité, mais en raison de la liberté, XVIII, 3. La population est en raison de la culture des terres et des arts, XVIII, 10. Suppose des arts, des connaissances , et la monnaie , XVIII, 15.

Cumes. Fausses prérautions que prit Aristodème pour se conserver la tyrannie de cette ville, X, 12. Combien les lois criminelles y étaient imparfaites, XII, 2.

Curies. Ce que c’était à Rome : à qui elles donnaient le plus d’autorité, XI, 14.

Cynète. Les peuples y étaient plus cruels que dans tout le reste de la Grèce, parce qu’ils ne cultivaient pas la musique, IV, 8.

CYRUS. Fausses précautions qu’il prit pour conserver ses conquêtes, X, 12.

Czar. Voyez Pierre I,

Czarine (Anne). Injustice qu’elle commit, sous prétexte du crime de lèse-majesté, XII, 12.

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