E

EAU BOUILLANTE.Voyez Preuve par l’eau bouillante.

Ecclésiastiques. La roideur avec laquelle ils soutinrent la preuve négative par serment, par la seule raison qu’elle se faisait dans les églises, fit étendre la preuve par le combat, contre laquelle ils étaient déchaînés, XXVIII, 18. Leurs entreprises sur la juridiction laie, XXVIII, 40. Moyens par lesquels ils se sont enrichis, XXVIII, 41. Vendaient aux nouveaux mariés la permission de coucher ensemble les trois premières nuits de leurs noces. Pourquoi ils s’étaient réservé ces trois nuits plutôt que d’autres, ibid. Les privilèges dont ils jouissaient autrefois sont la cause de la loi qui ordonne de ne prendre des baillis que parmi les laïques, XXVIII, 43. Loi qui les fait se battre entre eux, comme des dogues anglais, jusqu’à la mort, XXIX, 4. Déchiraient. dans les commencements de la monarchie, les rôles des taxes, XXX, 12. Levaieint des tributs réglés sur les serfs de leurs domaines ; et ces tributs se nommaient census ou cens, XXX, 15. Les maux causés par Brunehault et par Frédégonde ne purent être réparés qu’en rendant aux ecclésiastiques leurs privilèges, XXXI, 1. Origine des grands fiefs qu’ils possèdent en Allemagne, XXXI, 19. Voyez Clergé, Roi de France, Seigneurs.

Échange. Dans quel cas on commerce par échange, XXII, 1.

Échevins. Ce que c’était autrefois : respect qui était dû à leurs décisions, XXVIII, 28. Étaient les mêmes personnes que les juges et les rathimburges, sous différents noms, XXX, 18.

École de l’honneur. Où elle se trouve dans les monarchies, IV, 2.

Écrits. Quand, et dans quels gouvernements peuvent être mis au nombre des crimes de lèse-majesté, XII, 13.

Écriture. L’usage s’en conserva en Italie, lorsque la barbarie l’avait bannie de partout ailleurs ; de là vient que les coutumes ne purent prévaloir, dans certaines provinces, sur le droit romain, XXVIII, 11. Quand la barbarie en fit perdre l’usage, on oublia le droit romain, les lois barbares et les capitulaires, auxquels on substitua les coutumes, XXVIII, 19. Dans les siècles où l’usage en était ignoré, on était forcé de rendre publiques les procédures criminelles, XXVIII, 34. C’est le témoin le plus sûr dont on puisse faire usage, XXVIII, 44.

Édifices publics. Ne doivent jamais être élevés sur le fonds des particuliers, sans indemnité, XXVI, 15.

Édile. Qualité qu’il doit avoir, II, 2.

Édit de Pistes. Par qui, en quelle année il fut donné : on y trouve les raisons pour lesquelles le droit romain s’est conservé dans les provinces qu’il gouverne encore, et a été aboli dans les autres, XXVIII, 4.

Éducation. Les lois de l’éduratiou doivent être relatives au principe du gouvernement, Livre IV. Ce n’est point au collège que se donne la principale éducation dans une monarchie, IV, 2. Quels en sont les trois principes dans une monarchie, ibid. Sur quoi elle porte dans une monarchie, ibid. Doit, dans une monarchie, être conforme aux règles de l’honneur, ibid. Quelle elle doit être dans les états despotiques, IV, 3. Différence de ses effets, chez les anciens et parmi nous, IV, 4. Nous en recevons trois aujourd’hui : causes des inconséquences qu’elles mettent dans notre conduite, ibid Quelle elle doit être dans une république, IV, 5. Combien il dépend des pères qu’elle soit bonne ou mauvaise, ibid. Combien les Grecs ont pris de soins pour la diriger du côté de la vertu, IV, 6. Comment Aristodème faisait élever les jeunes gens de Cumes, afin de leur énerver le courage, X, 12. Les Perses avaient, sur l’éducation, un dogme faux, mais fort utile, XXIV, 20.

Égalité. Doit être l’objet de la principale passion des citoyens d’une démocratie : effets qu’elle y produit, V, 3. Comment on en inspire l’amour dans une république, V, 4. Personne n’y aspire dans une monarchie, ni dans les états despotiques, ibid. Comment doit être établie dans une démocratie, V, 5. Il y a des lois qui, en cherchant à l’établir, la rendent odieuse, ibid. On ne doit pas chercher à l’établir strictement dans une démocratie, ibid. Dans quels cas peut être ôtée dans la démocratie, pour le bien de la démocratie, ibid. Doit être établie et maintenue dans une aristocratie, entre les familles qui gouvernent : moyens d’y réussir, V, 8. Dans quelles bornes doit être maintenue dans une démocratie, VIII, 2. Ce que c’est : cesse entre les hommes, dès qu’ils sont en société, VIII, 3.

Égalité réelle. Est l’âme de la démocratie : très-difficile à établir : comment y suppléer, V, 5.

ÉGIGA. Fit dresser, par le clergé, le code que nous avons des lois des Wisigoths, XXVIII, 1.

Église. A quelle superstition est redevable des fiefs qu’elle acquit autrefois, XXX, 11. Quand commença à avoir des justices territoriales : comment elle les acquit, XXX, 21. Comment ses biens furent convertis en fiefs, XXXI, 9.

Églises. La piété les fonda ; et l’esprit militaire les fit passer entre les mains des gens de guerre, XXXI, 10. Les laïques s’en étaient emparés, sans que les évèques pussent faire usage des lois qui proscrivaient cet abus : autorité qui était restée aux évêques de ce temps-là ; source de toutes ces choses, XXXI, 11.

Égypte. Est le principal siége de la peste, XIV, 11. Est un pays formé par l’industrie des hommes. XVIII, 6. Quand et comment devint le centre de l’univers, XXI, 9. Plan de la navigation de ses rois, ibid. Cas où il serait avantageux d’en préférer la route à celle du cap de Bonne-Espérance, XXI, 10. Pourquoi son commerce aux Indes fut moins considérable que celui des Romains, XXI, 16. Son commerce et sa richesse, après l’affaiblissement des Romains en Orient, XXI, 19. C’est le seul pays, et ses environs, où une religion qui défend l’usage du cochon puisse être bonne : raisons physiques, XXIV, 25.

Égyptiens. Leur pratique sur la lèpre a servi de modèle aux lois des Juifs touchant cette maladie, XIV, 11. Nature et étendue de leur commerce, XXI, 6. Ce qu’ils connaissaient des côtes orientales de l’Afrique, du temps de leurs rois grecs, XXI, 10. Pourquoi avaient consacré certaines familles au sacerdoce, XXV, 4. Leur stupide superstition, lorsque Cambyse les attaqua, prouve qu’il ne faut point décider par les préceptes de la religion, lorsqu’il s’agit de ceux de la loi naturelle, XXVI, 7. Épousaient leurs sœurs, en l’honneur d’Isis, XXVI, 14. Pourquoi le mariage entre le beau-frère et la belle-sœur était permis chez eux, ibid. Le jugement qu’ils portèrent de Solon, en sa présence, appliqué a ceux qui rendent modernes les siècles anciens, XXX, 14.

Élections. Avantages de celles qui se font par le sort, dans les démocraties, II, 2. Comment Solon a corrigé les défectuosités du sort, ibid. Pourquoi les rois ont abandonné, pendant quelque temps, le droit qu’ils ont d’élire les évèques et les abbés, XXXI, 13.

Élection à la couronne de France. Appartenait, sous la seconde race, aux grands du royaume : comment en usaient, XXXI, 17.

Élection des papes. Pourquoi abandonnée par les empereurs au peuple de Rome, XXXI, 13.

Éléens. Comme prêtres d’Apollon, jouissaient d’une paix éternelle : sagesse de cette constitution religieuse, XX1V, 16.

Èlotes. Voy. Iloles.

Empereurs romains. Les plus mauvais étaient les plus prodigues on récompenses, V, 18. Maux qu’ils causèrent, quand ils furent juges eux-mêmes, VI, 5. Proportionnèrent la rigueur des peines au rang des coupables, VI, 15. N’infligèrent des peines contre le suicide que quand ils furent devenus aussi avares qu’ils avaient été cruels, XXIX, 9. Leurs rescrits sont une mauvaise sorte de législation, XXIX, 17.

Empire (l’). A toujours du rapport avec le sacerdoce, XXIII, 21.

Empire d’Allemagne. Pourquoi, sortant de la maison de Charlemagne, est devenu électif purement et simplement, XXXI, 17. Comment en sortit, XXXI, 31. Est resté électif, parce qu’il a conservé la nature des anciens fiefs, XXXI, 32.

Empire romain. Les peuples qui le conquirent étaient sortis de la Germanie. C’est dans leurs mœurs qu’il faut chercher les sources des lois féodales, XXX, 2.

Emplois militaires. Doit-on forcer un citoyen d’en accepter un inférieur à celui qu’il occupe ? Sont-ils compatibles, sur la même tête, avec les emplois civils ? V, 19.

Emplois publics. Doit-on souffrir que des citoyens les refusent ? V, 10.

Émulation. Est funeste dans un état despotique, IV, 3.

Enchantements. Source du préjugé où l’on était autrefois qu’il y avait des gens qui usaient d’enchantements dans les combats, XXVIII, 22. Origine de ceux dont il est parlé dans les livres de chevalerie, ibid.

Enfants. Il n’est bon que dans les états despotiques de les forcer à suivre la profession de leur père, XX, 22. Quand doivent suivre la condition du père ; quand doivent suivre celle de la mère, XXIII, 3. Comment se reconnaissent dans les pays où il y a plusieurs ordres de femmes légitimes, XXIII, 5. Il n’est point incommode d’en avoir beaucoup dans un peuple naissant ; il en est autrement dans un peuple formé, XXIII, 10. Priviléges qu’ils donnaient à Rome, XXIII, 21. L’usage de les exposer est-il utile ? lois et usages des Romains sur cette matière, XXIII 22. Les Perses avaient, au sujet de l’éducation de leurs enfants, un dogme faux, mais fort utile, XXIV, 20. Il est contre la loi de la nature de les forcer à se porter accusateurs contre leur père ou leur mère, XXVI, 4. Dans quel cas le droit naturel leur impose la loi de nourrir leurs pères indigents, XXVI, 5. La loi naturelle les autorise à exiger des aliments de leur père, mais non pas sa succession : elle leur est due en vertu du droit civil ou politique, XXVI, 6. L’ordre politique demande souvent, non pas toujours, que les enfants succèdent aux pères, ibid. Pourquoi ne peuvent épouser ni leurs pères, ni leurs mères, XXVI, 14. Habitaient tous, et s’établissaient dans la maison du père : de là l’origine de la prohibition des mariages entre parents, ibid. Dans l’ancienne Rome, ne succédaient point à leur mère, et vice versa : motifs de cette loi, XXVII, 1. Pouvaient être vendus à Rome par leur père : de là la faculté sans bornes de tester, XXVII, 1. S’ils naissent parfaits à sept mois, est-ce par la raison des nombres de Pythagore ? XXIX, 16.

Enquête. L’accusé pouvait arrêter celle qui se préparait contre lui, en offrant le combat au premier témoin que l’on produisait, XXVIII, 26. C’est par la voie des enquêtes que l’on décidait autrefois toutes sortes de questions, tant de fait que de droit : comment on a suppléé à une voie si peu sûre, XXVIII, 44.

Enquêtes (chambres des). Ne pouvaient autrefois, dans leurs arrêts, employer cette forme, l’appel au néant ; l’appel et ce dont a été appelé au néant : pourquoi, XXVIII, 33.

Envoyés du roi. Voyez Missi Dominici.

EPAMINONDAS. Est une preuve de la supériorité de l’éducation des anciens sur la nôtre, IV, 4. Sa mort entraîna la ruine de la vertu à Athènes, VII, 6, note.

Èphèse. Cause des transports du peuple de cette ville, quand il sut qu’il pouvait appeller la sainte Vierge : Mère de Dieu, XXV, 2.

Éphores. Moyen de suppléer à cette magistrature tyrannique, XI, 6. Vice dans l’institution de ceux de Lacédémone, ibid,

Épidammiens. Précautions qu’ils prirent contre la corruption que les barbares auraient pu leur communiquer par la voie du commerce, IV, 6.

Époux. Ne pouvaient, à Rome, se faire des dons, autrement qu’avant le mariage, XIX, 25. Ce qu’ils pouvaient se donner par testament XXIII, 41. Ce qu’ils pouvaient se donner chez les Wisigoths ; et quand pouvaient se donner, XIX, 25.

Épreuve par le fer. Quand avait lieu chez les Ripuaires, XXVIII, 17.

Équilibre. Ce qui le maintient entre les puissances de l’Europe, XIII, 17.

Équité. II y a des rapports d’équité qui sont antérieurs à la loi positive qui les établit : quels ils sont, I, I.

Erreur. Quelle en est la source la plus féconde, XXX, 14.

Érudition. Embarras qu’elle cause à ceux chez qui elle est trop vaste, XXX, 12.

ESCHINE. Pourquoi condamné à l’amende, XII, 20.

Esclavage. Pourquoi plus commun dans le midi que dans le nord, XIV, 2. Les jurisconsultes romains se sont trompés sur l’origine de l’esclavage : preuves de leurs erreurs, XV, 2. Est contraire au droit naturel, et au droit civil, ibid. Peut-il dériver du droit de la guerre ? ibid. Peut-il venir du mépris qu’une nation conçoit pour une autre, ce mépris étant fondé sur la différence des usages ? Raison admirable des Espagnols, pour tenir les Américains en esclavage, XV, 3. Raisons admirables du droit que nous avons de tenir les nègres en esclavage, XV, 5. Sa véritable origine, XV, 6. Origine de cet esclavage très-doux que l’on trouve dans quelques pays, ibid. Est contre la nature : mais il y a des pays où il est fondé sur une raison naturelle, XV, 7. Est inutile parmi nous, XV, 8. Ceux qui voudraient qu’il put s’établir parmi nous, sont bien injustes, et ont les vues bien courtes, XV, 9. Combien il y en a de sortes : le réel et le personnel : leurs définitions, XV, 10. Ce que les lois doivent faire par rapport à l’esclavage, XV, 11. Ses abus, XV, 12. Est une partie des coutumes du peuple esclave, XIX, 27. Voyez Esclaves, Servitude.

Esclavage civil. Ce que c’est : il est pernicieux au maître et à l’esclave : dans quels pays il est le plus tolérable, XV, 1.

Esclavage de la glèbe. Quels tributs doivent se payer dans les pays où il a lieu. Quelle en est ordinairement l’origine, XIII, 3.

Esclavage domestique. Ce que l’auteur appelle ainsi, XVI, 1.

Esclaves. Ne doivent point être affranchis pour accuser leurs maîtres, XII, 15. Quelle part doivent avoir dans les accusations, ibid. Il est absurde qu’on le soit par naissance, XV, 2. Leur grand nombre est plus ou moins dangereux, suivant la nature du gouvernement, XV, 13. Il est plus ou moins dangereux qu’ils soient armés, suivant la nature du gouvernement, XV, 14. La douceur des lois qui les concernent, et des maîtres à qui ils appartiennent, est le vrai moyen de les tenir dans le devoir, XV, 16. Règlements à faire entre leurs maîtres et eux, XV, 17. Étaient mis, à Rome, au niveau des bêtes, ibid. Il est contre la loi naturelle de les condamner comme parricides, lorsqu’ils tuent un homme libre en se défendant contre lui, XXVI, 3. Hors des sérails, il est absurde que la loi civile leur mette entre les mains le soin de la vengeance publique, domestique et particulière, XXVI, 19. Voyez Esclavage, Servitude.

Esclaves (guerre des). Principale cause de cette guerre attribuée aux traitants, XI, 18.

Espagne. Combien le pouvoir du clergé y est utile au peuple, II, 4. Moyens étranges et absurdes qu’elle employa pour conserver sa vaste monarchie, VIII, 18. Heureuse étendue de ce royaume, IX, 6. Sa situation contribua, vers le milieu du règne de Louis XIV, à la grandeur relative de la France, IX, 9. Singularité des lois que les Wisigoths y avaient établies : elles provenaient du climat, XIV, 14. Mauvaise politique de cette monarchie touchant le commerce, en temps de guerre, XX, 14. Opinion des anciens sur ses richesses : ce qu’il en faut croire : ses mines d’or et d’argent, XXI, 11. S’est appauvrie par les richesses qu’elle a tirées de l’Amérique, XXI, 22. Absurdité de ses lois sur l’emploi de l’or et de l’argent, ibid. N’est qu’un accessoire, dont les Indes sont le principal, ibid. C’est un mauvais tribut pour son roi, que celui qu’il tire de la douane de Cadix, ibid. Pourquoi l’intérêt de l’argent y diminua de moitié aussitôt après la découverte des Indes, XXII, 6. La liberté sans bornes qu’y ont les enfants de se marier à leur goût, est moins raisonnable qu’elle ne le serait ailleurs, XXIII, 8. Était pleine de petits peuples, et regorgeait d’habitants, avant les Romains, XXIII, 18. Comment le droit romain s’y est perdu , XXVIII, 7. C’est l’ignorance de l’écriture qui y a fait tomber les lois wisigothes, XXVIII, 11. Pourquoi ses lois féodales ne sont pas les mêmes que celles de France, XXX, 11.

Espagnols. Bien qu’ils pouvaient faire aux Mexicains ; mal qu’ils leur ont fait, X, 4. Raisons admirables pour lesquelles ils ont mis les Américains en esclavage, XV, 3. La religion a été le prétexte de tous leurs crimes en Amérique, XV, 4. Maux qu’ils font à eux et aux autres, par leur orgueil, XIX, 9. Leur caractère comparé avec celui des Chinois : leur bonne foi éprouvée dans tous les temps : cette bonne foi, jointe à leur paresse, leur est pernicieuse, XIX, 10. Leurs conquêtes et leurs découvertes. Leur différend avec les Portugais : par qui jugé, XXI, 21. Ne feraient-ils pas mieux de rendre le commerce des Indes libre aux autres nations ? XXI, 23. Leur tyrannie sur les Indiens s’étend jusque sur les mariages, XXIII, 7. Leurs cruautés déterminaient les femmes de l’Amérique à se procurer l’avortement, XXIII, 11. Ont violé cruellement et stupidement le droit des gens en Amérique, XXVI, 22. Ce n’était pas une absurdité de dire que leur religion valait mieux pour leur pays que pour le Mexique. XXIV, 24.

Espagnols ou Wisigoths. Motifs de leurs lois, au sujet des donations à cause de noces, XIX 25.

Espions. Leur portrait : il ne doit point y en avoir dans la monarchie, XII, 23.

Esprit des Lois. Ce que c’est, I, 3. Comment, et dans quel ordre cette matière est traitée dans cet ouvrage , ibid. La nature de cet ouvrage n’a pas dû engager l’autour à travailler pour faire croire la’religion chrétienne : mais il a cherché à la faire aimer, D., I, I. Est-ce la bulle Unigenitus qui est la cause occasionnelle de cet ouvrage ? D. I. II, dixième objection. Cet ouvrage a été approuvé de toute l’Europe. Quel en est le but ; ce qu’il contient. Pourquoi le gazetier ecclésiastique l’a si fort blâmé, et comment il a raisonné pour le blâmer, D., seconde partie.

Esprit général d’une nation. Ce que c’est, XIX, 4. Comment il faut être attentif à ne le point changer, XIX, 5.

Esséens. Sont une preuve que les lois d’une religion, quelle qu’elle soit, doivent être conformes à celles de la morale, XXIV, 9.

Établissements de Philippe-Auguste, et ceux de saint Louis, sont une des sources des coutumes de France, XXVIII, 45.

Établissements de saint Louis. Révolutions qu’ils apportèrent dans la jurisprudence, XXVIII, 29. Pourquoi admis dans des tribunaux, et rejetés dans d’autres, ibid. Sont l’origine de la procédure secrète, XXVIII, 34. Comment tombèrent dans l’oubli, XXVIII, 37. Ce qu’il faut penser du code que nous avons sous ce nom, ibid. Ne furent point confirmés en parlement, ibid. Le code, que nous avons sous ce nom, est un ouvrage sur les établissements, et non pas les établissements mêmes, ibid. Ce que c’est, comment, par qui a été fait ce code, et d’où il a été tiré, XXVIII, 38.

Établissement-le-roi. Ce que c’était du temps de saint Louis, XXVIII, 29. Ce code est un ouvrage très-précieux ; pourquoi : ses défauts, sa forme, XXVIII, 38.

Établissement de la monarchie française. Voyez DUBOS.

État. Comment les états se sont formés, et comment subsistent, I, 3. Quelle en doit être la grandeur, pour qu’ils soient dans leur force, IX, 6. Plus un état est vaste, plus il est facile de le conquérir, ibid. Vie des états comparés avec celle des hommes : de cette comparaison dérive le droit de la guerre, X, 2. Chaque état, outre la conservation, qui est leur objet général, en a un particulier, XI, 5. De combien de manières un état peut changer, XI, 13. Quel est l’instant où il est le plus florissant, ibid. Sa richesse dépend de celle des particuliers : conduite qu’il doit tenir a cet égard, XIII, 7. Doit à tous les citoyens une subsistance assurée, la nourriture, un vêtement convenable, un genre de vie qui ne soit point contraire à la santé, XXIII, 29. Un grand état devenu accessoire d’un autre, s’affaiblit, et affaiblit le principal : conséquences de ce principe, au sujet de la succcssion à la couronne, XXVI, 23.

État civil. Ce que c’est, I, 3.

État modéré. Quelles y doivent être les punitions, VI, 8.

État politique. De quoi est formé, 1,3.

États. Étaient fréquemment assemblées sous les deux premières races : de qui composés : quel en était l’objet, XXVIII, 9.

États (pays d’). On ne connaît pas assez en France, la bonté de leur gouvernement, XIII, 12.

Éthiopie C’est la religion chrétienne qui en a banni le despotisme, XXIV, 3.

Étrangers. Ceux qui arrivaient autrefois en France étaient traités comme des serfs : de ce fait, l’auteur prouve que ce qu’on appellait census ou cens, ne se levait que sur les serfs, XXX, 15.

Êtres. Ont tous leurs lois, I, 1.

Êtres intelligents. Pourquoi sujets à l’erreur : pourquoi s’écartent de leurs lois primitives, et de celles qu’ils se prescrivent eux-mêmes, I, 1 ; XXVI, 14.

EUCHER (saint). Songe qu’il est ravi dans le paradis, d’où il voit Charles-Martel tourmenté dans l’enfer, dès son vivant, parce qu’il entreprit sur le temporel du clergé, XXXI, 11.

Eunuques. Pourquoi on leur confie en Orient des magistratures : pourquoi on y souffre qu’ils se marient : usage qu’ils peuvent feire du mariage, XV, 19. Il semble qu’ils sont un mal nécessaire en Orient, ibid. Sont chargés, en Orient, du gouvernement intérieur de la maison, XXI, 14.

EURIC.C’est lui qui a donné les lois, et fait rédiger les coutumes des Wisigoths, XXVIII, 1 et 4.

Europe. Se gouverne par les mœurs ; d’où il suit que c’est un crime contre le genre humain d’y vouloir introduire le despotisme, VIII, 7. Pourquoi le gouvernement de la plupart des états qui la composent est modéré, XI, 6. Pourquoi les peines fiscales y sont plus sévères qu’en Asie, XIII, 11. Les monarques n’y publient guère d’édits qui n’affligent avant qu’on les ait vus ; c’est le contraire en Asie, XIII, 15. La rigueur des tributs que l’on y paie, vient de la petitesse des vues des ministres, ibid. Le grand nombre des troupes qu’elle entretient, en temps de paix comme en temps de guerre, ruine les princes et les peuples, XIII, 17. Le monachisme y est multiplié, dans les différents climats, en raison de leur chaleur, XIV, 7. Sages précautions qu’on y a prises contre la peste, XIV, 11. Le climat ne permet guère d’y établir la polygamie, XVI, 2. Il y naît plus de garçons que de filles : la polygamie ne doit donc pas y avoir lieu : c’est aussi ce qui la rend moins peuplée que d’autres pays, XVI, 4 ; XXIII, 12. Ses différents climats comparés avec ceux de l’Asie : causes physiques de leurs différences : conséquences qui résultent de cette comparaison pour les mœurs et pour le gouvernement des différentes nations : raisonnement de l’auteur confirmé, à cet égard, par l’histoire, XVII, 3. Inculte, ne serait pas si fertile que l’Amérique, XVIII, 9. Pourquoi est plus commerçante aujourd’hui, qu’elle ne l’était autrefois, XXI, 4. Le commerce y fut détruit avec l’empire d’occident, XXI, 17. Comment le commerce s’y fit jour à travers la barbarie, XXI. 20. Son état, relativement à la découverte des Indes orientales et occidentales, XXI, 21. Lois fondamentales de son commerce, ibid. Sa puissance et son commerce depuis la découverte de l’Amérique, ibid. Quantité prodigieuse d’or qu’elle tire du Brésil, XXI, 22. Révolutions qu’elle a essuyées, par rapport au nombre de ses habitants, XXIII, 24. Ses progrès dans la navigation n’ont point augmenté sa population, XXIII, 25. Est actuellement dans le cas d’avoir besoin de lois qui favorisent la population, XXIII, 26. Ses mœurs, depuis qu’elle est chrétienne, comparées avec celles qu’elle avait auparavant, XXIV, 3. Les peuples du midi de l’Europe ont retenu le célibat, qui leur est plus difficile à observer qu’à ceux du nord, qui l’ont rejeté : raisons de cette bizarrerie, XXV, 4.

Européens. Raisons pour lesquelles leur religion prend si peu dans certains pays, XXV, 15.

Évangile. Est l’unique source où il faut chercher les règles de l’usure, et non pas dans les rêveries des scolastiques, XXI, 20. Est-il vrai qui l’auteur en regarde les préceptes comme de simpies conseils ? D. ch. des conseils de religion.

Èvêchés. Pourquoi les rois en ont abandonné les élections pendant un temps, XXXI, 13.

Évêques. Comment sont devenus si considérables, et ont acquis tant d’autorité dès le commencement de la monarchie, XVIII, 31. Ont refondu les lois des Wisigoths, desquelles viennent toutes les maximes, tous les principes, et toutes les vues de l’inquisition, XXVIII, 1. Charles le Chauve leur défend de s’opposer à ses lois, et de les négliger, sous prétexte du pouvoir qu’ils ont de faire des canons, XXVIII, 9. Parce qu’ils sont évêques, sont-ils plus croyables que les autres hommes, XXIX, 16. Ceux d’autrefois avaient la charité de racheter des captifs. XXX, 11. Leçons d’économie qu’ils donnent à Louis, frère de Charles le Chauve, afin qu’il n’incommode point les ecclésiastiques, XXX, 13. Menaient anciennement leurs vassaux à la guerre : demandèrent la dispense de les y mener, et se plaignirent quand ils l’eurent obtenue, XXX, 17. Pourquoi leurs vassaux n’étaient pas menés à la guerre par le comte, XXX, 18. Furent les principaux auteurs de l’humiliation de Louis le Débonnaire,et principalement ceux qu’ils avait tirés de la servitude, XXX, 25. Du temps de Chilpéric, leurs richesses les mettaient plus dans la grandeur, que le roi même XXXI, 9. Lettre singulière qu’ils écrivirent à Louis le Germanique, XXXI, II. Par quel esprit de politique Charlemagne les multiplia, et les rendit si puissants en Allemagne, XXXI, 19. Quand quittèrent les habits mondains, et cessèrent d’aller à la guerre, XXXI, 21.

Exclusion dt la succession à la couronne. Quand peut avoir lieu contre l’héritier présomptif, XXVI, 23.

Excommunication. Les papes en firent usage pour arrêter les progrès du droit romain, XXVIII, 42

Exécutrice. Voyez Puissance exécutrice.

Exemples. Ceux des choses passées gouvernent les hommes, concurremment avec le climat, la religion, les lois, etc., de là naît l’esprit général d’une nation, XIX, 4.

Exhérédation. Peut être permise dans une monarchie, V, 9.

Share on Twitter Share on Facebook