H

Habit de religieuse. Doit-il être un obstacle au mariage d’une femme qui l’a pris sans se consacrer ? XXIX, 16.

HANNON. Véritables motifs du refus qu’il voulait que l’on fit d’envoyer du secours à Annibal en Italie, X, 6. Ses voyages ; ses découvertes sur les cotes de l’Afrique, XXI, 11. La relation qu’il a donnée de ses voyages est un morceau précieux de l’antiquité. Estelle fabuleuse ? ibid.

HARDOUIN, (le Père). Il n’appartient qu’à lui d’exercer un pouvoir arbitraire sur les faits, XXX, 12.

Harmonie. Nécessaire entre les lois de la religion et les lois civiles du même pays, XXIV, 14.

HÉBON, archevêque de Reims. Son ingratitude envers Louis le Débonnaire. Qui était cet Hébon, XXX, 25.

HENRI II. Sa loi contre les filles qui ne déclarent pas leur grossesse au magistrat est contraire à la loi naturelle, XXVI, 3.

HENRI III. Ses malheurs sont une preuve bien sensible qu’un prince ne doit jamais insulter ses sujets, XII, 28.

HENRI VIII, roi d’Angleterre. Dut vraisemblablement sa mort à une loi trop dure qu’il fit publier contre le crime de lèse-majesté, XII, 10. Ce fut par le moyen des commissaires qu’il se défit des pairs qui lui déplaisaient, XII, 22. A établi l’esprit d’industrie et de commerce en Angleterre, en y détruisant les monastères et les hôpitaux, XXIII, 29. En défendant la confrontation des témoins avec l’accusé, il lit une loi contraire a la loi naturelle, XXVI, 3. La loi, par laquelle il condamnait à mort toute fille qui, ayant eu un mauvais commerce avec quelqu’un, ne le déclarait pas au roi avant de l’épouser, étoit contre la loi naturelle, ibid.

HERCULE. Ses travaux prouvent que la Grèce était encore barbare de son temps, XXIV, 18.

Hérédité. La même personne n’en doit pas [par] recueillir deux, dans une démocratie où l’on veut conserver l’égalité, V, 5.

Hérésie. L’accusation de ce crime doit être poursuivie avec beaucoup de circonspection : exemples d’absurdités et de cruautés qui peuvent résulter d’une poursuite indiscrète, XII, 5. Combien ce crime est susceptible de distinctions, XII, 6.

Heritiers. Les cadets, chez les Tartares, en quelques districts de l’Angleterre, et dans le duché de Rohan, sont héritiers exclusivement aux aînés, XVIII, 21. Il n’y avait à Rome que deux sortes d’héritiers, les héritiers-siens, et les agnats. D’où venait l’exclusion des cognats, XXVII, 1. C’étoit un déshonneur à Rome de mourir sans héritiers : pourquoi, XXIX, 8.

Héritiers-siens. Ce que c’était, XXVII, 1. Dans l’ancienne Rome, ils étaient tous appelés à la succession, mâles et femelles, ibid.

Héroisme. Celui des anciens étonne nos petites ames, IV, 4.

Héros. Écrivent toujours leurs propres actions avec simplicité, XXI, II.

Hiérarchie. Pourquoi Luther la conserva dans sa religion, tandis que Calvin la bannit de la sienne, XXIV, 5.

HIMIICON. pilote des Carthaginois. Ses voyages, ses établissements ; se fait échouer pour ne pas apprendre aux Romains la route d’Angleterre, XXI, 11.

Hippolyte. Eloge de ce rôle dans la Phèdre de Racine, XXVI, 4.

Histoire. Il faut éclairer l’histoire par les lois, et les lois par l’histoire, XXXI, 2.

Histoires. Les monuments qui nous restent de celle de France sont une mer à qui les rivages même manquent, XXX, 11. Germe de celle des rois de la première race, XXX, 4.

Historiens.Trahissent la vérité dans les états libres, comme dans ceux qui ne le sont pas, XIX, 27. Doivent-ils juger de ce que les hommes ont fait par ce qu’ils auraient dû faire ? XXXI, 10. Source d’une erreur dans laquelle sont tombés ceux de France, XXX, II.

HOBBES. Son erreur sur les premiers sentiments qu’il attribue à l’homme. 1, 2 Le nouvelliste ecclésiastique prend pour des preuves d’athéisme les raisonnements que l’auteur de l’Esprit des lois emploie pour détruire le système de Hobbes et celui de Spinosa, D. I, 1.

Hollande (la). Est une république fédérative, et par là, regardée en Europe comme éternelle, IX, 1. Cette république fédérative est plus parfaite que celle d’AIlcmagne ; en quoi, IX, 2. Comparée, comme république fédérative, avec celle de Lycie, IX, 3. Ce que doivent fuire ceux qui y représentent le peuple, XI, 6. Pourquoi n’est pas subjuguée par ses propres armées, XI, 6. Pourquoi le gouvernement modéré y convient mieux qu’un autre, XVIII, 6. Quel est son commerce, XX, 4. Dut son commerce à la violence et a la vexation, XX, 5. Fait tel commerce sur lequel elle perd, et qui ne laisse pas de lui être fort utile, XX, 6. Pourquoi les vaisseaux n’y sont pas si bons qu’ailleurs, XXI, 6. C’est elle qui, avec la France et l’Angleterre, fait tout le commerce de l’Europe, XXI, 21. C’est elle qui règle le prix du change, XXII, 10.

Hollandais. Profits qu’ils tirent du privilége exclusif qu’ils ont de commercer au Japon, et dans quelques autres royaumes des Indes, XX, 9. Font le commerce sur les errements des Portugais, XXI, 21. C’est leur commerce qui a donné quelque prix à la marchandise des Espagnols, XXI, 22.

HOMÈRE. Quelles étaient, de son temps, les villes les plus riches de la Grèce, XXI, 7. Commerce des Grecs avant lui, ibid.

Homicide. Comment ce crime était puni chez les Germains, XVIII, 22.

Homicides. Doit-il y avoir des asiles pour eux ? XXV, 3.

Hommage. Origine de celui que doivent les vassaux, XXXI, 33.

Hommes. Leur bonheur comparé à celui des bêtes, I, 1. Comme êtres physiques, sujets à des lois invariables ; comme être intelligents, violent toutes les lois, pourquoi. Comment rappelés sans cesse à l’observation des lois, ibid. Quels ils seraient dans l’état de pure nature, I, 2. Par quelles causes se sont unis en société, ibid. Changements que l’état de société a opérés dans leur caractère, 1, 3. Leur état relatif à chacun d’eux en particulier, et relatif aux différents peuples, quand ils ont été en société, ibid. Leur situation déplorable et vile, dans les états despotiques, III, 8 et 10. Leur vanité augmente à proportion du nombre de ceux qui vivent ensemble, VII, 1. Leur penchant à abuser de leur pouvoir, XI, 4. Quelle est la connaissance qui les intéresse le plus, XII, 2. Leurs caractères et leurs passions dépendent des différents climats ; raisons physiques, XIV, 2. Plus les causes physiques les portent au repos, plus les causes morales doivent les en éloigner ; XIV, 5. Naissent tous égaux ; l’esclavage est donc contre nature, XV, 1. Beauté et utilité de leurs ouvrages, XVIII, 6. De leur nombre, dans le rapport avec la manière dont ils se procurent la subsistance, XVIII. 10. Ce qui les gouverne, et ce qui forme l’esprit général qui résulte des choses qui les gouvernent, XIX, 4. Leur propagation est troublée en mille manières, par les passions, par les fantaisies et par le luxe, XXIII, 1. Combien vaut un homme en Angleterre. Il y a des pays où un homme vaut moins que rien, XXIII, 17. Sont portés à craindre, ou à espérer. Sont fripons en détail ; et, en gros, de très-honnêtes gens. De là le plus ou le moins d’attachement qu’ils ont pour leur religion, XXV, 2. Aiment, en matière de religion, tout ce qui suppose un effort, comme, en matière de morale, tout ce qui suppose de la sévérité, XXV, 4. Ont sacrifié leur indépendance naturelle aux lois politiques, et la communauté naturelle des biens aux lois civiles ; ce qui en résulte, XXVI, 15. Il leur est plus aisé d’être extrêmement vertueux, que d’être extrêmement sages, XXVIII, 41. Est-ce être sectateur de la religion naturelle, que de dire que l’homme pouvait, à tous les instants, oublier son créateur, et que Dieu l’a rappelé à lui par les lois de la religion ? D., I, II, huitième objection

Hommes de bien. Ce que c’est : il y en a fort peu dans les monarchies, III, 6.

Hommes libres. Qui on appelait ainsi dans les commencements de la monarchie. Comment et sous qui ils marchaient à la guerre, XXX, 17.

Hommes qui sont sous la foi du roi. C’est ainsi que la loi salique désigne ceux que nous appelons aujourd’hui vassaux, XXX, 16.

Hongrie. La noblesse de ce royaume a soutenu la maison d’Autriche, qui avait travaillé sans cesse à l’opprimer, VIII, 9. Quelle sorte d’esclavage y est établi, XV, 10. Ses mines sont utiles, parce qu’elles ne sont pas abondantes, XXI, 22.

Honnêtes gens. Ceux qu’on nomme ainsi tiennent moins aux bonnes maximes que le peuple, V, 2

Honnête homme. Le cardinal de Richelieu l’exclut de l’administration des affaires, dans une monarchie, III, 5. Ce qu’on entend par ce mot dans une monarchie, IV, 2.

Honneur. Ce que c’est ; il tient lieu de la vertu dans les monarchies, III, 6. Est essentiellement placé dans l’état monarchique, III, 7. Effets admirables qu’il produit dans une monarchie, ibid. Quoique faux, il produit, dans une monarchie les mêmes effets que s’il était véritable, ibid. N’est point le principe des états despotiques, III, 8. Quoique dépendant de son propre caprice, il a des règles fixes, dont il ne peut jamais s’écarter, IV, 2. Est tellement inconnu dans les états despotiques, que souvent il n’y a pas de mot pour l’exprimer, III, 8. Serait dangereux dans un état despotique, III, 9. Met des bornes à la puissance du monarque, III, 10. C’est dans le monde, et non au collège, que l’on en apprend les principes, IV, 2. C’est lui qui fixe la qualité des actions dans une monarchie, ibid. Dirige toutes les actions, et toutes les façons de penser, dans une monarchie, ibid. Empêche Crillon et d’Orte d’obéir à des ordres injustes du monarque, ibid. C’est lui qui conduit les nobles à la guerre ; c’est lui qui la leur fait quitter, ibid. Quelles en sont les principales règles, ibid. Ses lois ont plus de force, dans une monarchie, que les lois positives,ibid. Bizarrerie de l’honneur, V, 19. Tient lieu de censeurs, dans une monarchie, ibid. Voyez Point d’honneur.

Honneurs. C’est ainsi que l’on a nommé quelquefois les fiefs, XXX, 10.

HONORIUS. Ce qu’il pensait des paroles criminelles, XII, 12. Mauvaise loi de ce prince, XXIX, 16. Voyez Arcadius.

Honte. Prévient plus de crimes que les peines atroces, VI, 12. Punit plus le père d’un enfant condamné au supplice, et vice versa, que toute autre peine, VI. 29.

HÔPITAL (le chancelier de l’). Erreur dans laquelle il est tombé, XXIX, 16.

Hôpitaux. Ne sont jamais nécessaires que dans les nécessités accidentelles. Des secours momentanés sont toujours préférables aux hôpitaux fondés à perpétuité. Exemples des maux que causent ces établissements, XXIII, 29.

HORTENSIUS. Emprunta la femme de Caton, XXVI, 18.

Hospitalité. C’est le commerce qui l’a bannie, XX, 2. Jusqu’à quel point observée par les Germains, ibid.

HUGUES CAPET. Son avènement à la couronne fut un plus grand changement que celui de Pepin, XXXI, 16. Comment la couronne de France passa dans sa maison, XXXI, 32.

Humeur sociable. Ses effets, XIX, 8.

Share on Twitter Share on Facebook