I

Ichthgophages. Alexandre Ies avait-il tous subjugués, XXI, 8.

Idolâtrie. Nous y sommes fort portés ; mais nous n’y sommes point attachés, XXV, 2. Est-il vrai que l’auteur ait dit que c’est par orgueil que les hommes l’ont quittée ? D. IIe partie, art. Erreurs particulières du critique.

Ignominie. Était, à Lacédémone, un si grand mal qu’elle autorisait le suicide de celui qui ne pouvait l’éviter autrement, XXIX, 9.

Ignorance. Dans les siècles où elle règne, l’abrégé d’un ouvrage fait tomber l’ouvrage même, XXVIII, 10.

Iles. Les peuples qui les habitent sont plus portés à la liberté que ceux du continent, XIII. 5.

Illusion. Est utile en matière d’impôts. Moyens de l’entretenir, XIII, 7 et 8.

Ilotes. Condamnés, chez les Lacédémoniens, à l’agriculture, comme à une profession servile, IV, 8.

Ilotie. Ce que c’est ; elle est contre la nature des choses, XV, 10.

Immortalité de l’âme. Ce dogme est utile ou funeste à la société, selon les conséquences que l’on en tire, XXIV, 19. Ce dogme se divise en trois branches, XXIV, 21.

Immunité. On appela ainsi d’abord le droit qu’acquirent les ecclésiastiques de rendre la justice dans leur territoire, XXX, 2l.

Impôts. Comment, et par qui doivent être réglés dans un état libre, XI, 6. Peuvent être mis sur les personnes, sur les terres, ou sur les marchandises, ou sur deux de ces choses, ou sur les trois à la fois. Proportions qu’il faut garder dans tous ces cas, XIII, 7. On peut les rendre moins onéreux, en faisant illusion à celui qui les paye ; comment on conserve cette illusion, XIII, 7 et 8. Doivent être proportionnés à la valeur intrinsèque de la marchandise sur laquelle on les lève, XIII, 8. Celui sur le sel est injuste et funeste en France, ibid. Ceux qui mettent le peuple dans l’occasion de faire la fraude, enrichissent le traitant, qui vexe le peuple, et ruine l’état, ibid. Ceux qui se perçoivent sur les différentes clauses des contrats civils, sont funestes au peuple, et ne sont utiles qu’aux traitans. Ce qu’on y pourrait substituer, XIII, 9. L’impôt par tête est plus naturel à la servitude ; celui sur la marchandise est plus naturel à la liberté, XIII, 14. Pourquoi les Anglais en supportent de si énormes, XIX, 27. C’est une absurdité que de dire que, plus on est chargé d’impots, plus on se met en état de les payer, XXIII, 11.

Impuissance. Au bout de quel temps on doit permettre a une femme de répudier son mari, qui ne peut pas consommer son mariage, XXIX, 16.

Impureté. Comment ce crime doit être puni. Dans quelle classe il doit être rangé, XII, 4.

Inceste. Raisons de l’horreur que cause ce crime, dans ses différents degrés, à tous les peuples, XXVI, 13.

Incidents. Ceux des procès, tant civils que criminels, se décidaient par la voie du combat judiciaire, XXVIII, 19.

Incontinence. Ne suit pas les lois de la nature ; elle les viole, XVI, 12.

Incontinence publique. Est une suite du luxe, VII, 13.

Indemnité. Est due aux particuliers, quand on prend sur leurs fonds pour bâtir un édifice publie, ou pour faire un grand chemin, XXVI, 15.

Indemnité (droit d’). Son utilité. La France lui doit une partie de sa prospérité ; il faudrait encore y augmenter ce droit, XXV, 5.

Indes. On s’y trouve très-bien du gouvernement des femmes. Cas où on leur défère la couronne à l’exclusion des hommes, VII, 17. Pourquoi les derviches y sont en si grand nombre, XIV, 7. Extrême lubricité des femmes indiennes. Causes de ce désordre, XVI, 10. Caractère des différents peuples indiens, XIX, 9. Pourquoi on n’y a jamais commercé, qu’avec de l’argent, XXI, 1 et 6. Comment, et par où le commerce s’y faisait autrefois, XXI, 1. Pourquoi les navires indiens étaient moins vites que ceux des Grecs ou des Romains, XXI, 6. Comment et par où on y faisait le commerce après Alexandre, XXI, 9 et 10. Les anciens les croyaient jointes à l’Afrique par une terre inconnue, et ne regardaient la mer des Indes que comme un lac, XXI, 11. Leur commerce avec les Romains était-il avantageux ? XXI, 16. Projets proposés par l’auteur sur le commerce qu’on y pourrait faire, XXI, 23. Si on y établissait une religion, il faudrait, quant au nombre des fêtes, se conformer au climat, XXIV, 23. Le dogme de la métempsycose y est utile ; raisons physiques, XXIV, 24. Précepte de la religion de ce pays, qui ne pourraient pas être exécutés ailleurs, XXIV, 26. Jalousie que l’on y a pour sa caste. Quels y sont les successeurs à la couronne, XXVI, 6. Pourquoi les mariages entre beau-frère et belle-sœur y sont permis, XXVI, 14. De ce que les femmes s’y brûlent, s’ensuit-il qu’il n’y ait pas de douceur dans le caractère des Indiens ? D. IIe partie, art. Climat.

Indiens. Raisons physiques de la force et de la faiblesse qui se trouvent tout à la fois dans le caractère de ces peuples, XIV, 3. Font consister le souverain bien dans le repos ; raisons physiques de ce système. Les législateurs le doivent combattre, en y établissant des lois toutes pratiques, XIV, 5. La douceur de leur caractère a produit la douceur de leurs lois, XXVI, 14. La croyance où ils sont que les eaux du Gange sauciifient ceux qui meurent sur ses bords, est très-pernicieuse, XXIV, 14. Leur système sur l’immortalité de l’âme. Ce système est cause qu’il n’y a, chez eux, que les innocents qui souffrent une mort violente, XXIV, 21. Leur religion est mauvaise, en ce qu’elle inspire de l’horreur aux castes les unes pour les autres, et qu’il y a tel Indien qui se croirait déshonoré s’il mangeait avec son roi, XXIV, 22. Raison singulière qui leur fait détester les mahométans, ibid. Ceux des pays froids ont moins de divertissements que les autres ; raisons physiques, XXIV, 23.

Indus. Comment les anciens ont fait usage de ce fleuve pour le commerce, XXI, 8.

Industrie. Moyens de l’encourager, XIV, 9. Celle d’une nation vient de sa vanité, XIX, 9.

Informations. Quand commencèrent à devenir secrètes, XXVIII, 34.

Ingénus. Quelles femmes pouvaient épouser à Rome, XXIII, 21.

Injures. Celles qui sont dans les livres ne font nulle impression sur les gens sages, et prouvent seulement que celui qui les a écrites sait dire des injures, D. Première partie, seconde objection.

Inquisiteurs. Persécutent les Juifs plutôt comme leurs propres ennemis, que comme ennemis de la religion, XXV, 13. Voyez Inquisition.

Inquisiteurs d’état. Leur utilité à Venise, II, 3. Durée de cette magistrature. Comment elle s’exerce, sur quel crime elle s’exerce, ibid. Pourquoi il y en a à Venise, XI, 6. Moyen de suppléer à cette magistrature despotique, ibid.

Inquisition. A tort de se plaindre de ce qu’au Japon on fait mourir les chrétiens à petit feu, XXV, 13. Son injuste cruauté démontrée dans les remontrances adressées aux inquisiteurs d’Espagne et de Portugal, ibid. Ne doit pas faire brûler les Juifs, parce qu’ils suivent une religion qui leur a été inspirée par leurs pères, que toutes les lois les obligent de regarder comme des dieux sur la terre, ibid. En voulant établir la religion chrétienne par le feu, elle lui a ôté l’avantage qu’elle a sur le mahométisme, qui s’est établi par le fer, ibid. Fait jouer aux chrétiens le rôle des Dioclétiens ; et aux Juifs celui des chrétiens, ibid. Est contraire à la religion de Jésus-Christ, à l’humanité, et à la justice, ibid. Il semble qu’elle veut cacher la vérité en la proposant par des supplices, ibid. Ne doit pas faire brûler les Juifs, parce qu’ils ne veulent pas feindre une abjuration, et profaner nos mystères, ibid. Ne doit pas faire mourir les Juifs, parce qu’ils professent une religion que Dieu leur a donnée, et qu’ils croient qu’il leur donne encore, ibid. Déshonore un siècle éclairé comme le nôtre, et le fera placer, par la postérité, au nombre des siècles barbares, ibid. Par qui, comment établie : ce tribunal est insupportable dans toutes sortes de gouvernements, XXVI, 11. Abus injuste de ce tribunal, XXVI, 12. Ses lois ont toutes été tirées de celles des Wisigoths, que le clergé avait rédigées, et que les moines n’ont fait que copier, XXVIII, 1.

Insinuation. Le droit d’insinuation est funeste aux peuples, et n’est utile qu’aux traitants, XIII, 9.

Institutes. Celles de Justinien donnent une fausse origine de l’esclavage, XV, 2.

Institutions. Règles que doivent se prescrire ceux qui en voudront faire de nouvelles, IV, 6. Il y a des cas où les institutions singulières peuvent être bonnes, IV, 7.

Insulaires. Voyez Iles.

Insulte. Un monarque doit toujours s’en abstenir : preuves par faits, XII, 28.

Insurrection. Ce que c’était, et quel avantage en retiraient les Crétois. On s’en sert, en Pologne, avec bien moins d’avantage, que l’on ne faisait en Crête, VIII, 11.

Intérêts. Dans quels cas l’état peut diminuer ceux de l’argent qu’il a emprunté : usage qu’il doit faire du profit de cette diminution, XXII, 18. Il est juste que l’argent prêté en produise : si l’intérêt est trop fort, il ruine le commerce ; s’il est trop faible, s’il n’est pas du tout permis, l’usure s’introduit, et le commerce est encore ruiné, ibid. Pourquoi les intérêts maritimes sont plus forts que les autres, XXII, 20. De ceux qui sont stipulés par contrat, XXII, 21. Voyez Usure.

Interprétation des lois. Dans quel gouvernement peut être laissée aux juges, et dans quel gouvernement elle doit leur être interdite, VI, 3.

Intolérance morale. Ce dogme donne beaucoup d’attachement pour une religion qui l’enseigne. XXV, 2.

In truste. Explication de cette expression, mal entendue par MM. Bignon et Ducange, XXX, 22.

Irlande. Les moyens qu’on a employés pour l’établissement d’une manufacture, devraient servir de modèles à tous les autres peuples pour encourager l’industrie, XIV, 9. État dans lequel l’Angleterre la contient, XIX, 27.

ISAAC L’ANGE, empereur. Outra la clémence, VI, 21.

Isis. C’était en son honneur que les Égyptiens épousaient leurs sœurs XXVI. 14.

Italie. Sa situation vers le milieu du règne de Louis XIV, contribua à la grandeur relative de la France, IX, 9. Il y a moins de liberté dans ses républiques, que dans nos monarchies : pourquoi, XI, 6. La multitude des moines y vient de la nature du climat : comment on devrait arrêter le progrès d’un mal si pernicieux, XIV, 7. La lèpre y était avant les croisades : comment elle s’y était communiquée : comment on en arrêta les progrès, XIV, 11. Pourquoi les navires n’y sont pas si bons qu’ailleurs, XXI, 6. Son commerce fut ruiné par la découverte du cap de Bonne-Espérance, XXI, 21. Loi contraire au bien du commerce, dans quelque états d’Italie, XXII, 15. La liberté sans bornes qu’y ont les enfants de se marier à leur goût, y est moins raisonnable qu’ailleurs, XXIII, 8. Était pleine de petits peuples, et regorgeait d’habitants, avant les Romains. XXIII, 18. Les hommes et les femmes y sont plutôt stériles que dans le nord, XXIII, 21. L’usage de l’écriture s’y conserva, malgré la barbarie qui le fit perdre partout ailleurs : c’est ce qui empêcha les coutumes de prévaloir sur les lois romaines dans les pays de droit écrit, XXVIII, 11. L’usage du combat judiciaire y fut porté par les Lombards, XXVIII, 18. On y suivit le code de Justinien, dès qu’il fut retrouvé, XXVIII, 42. Pourquoi ses lois féodales sont différentes de celles de France, XXX, 11.

Ivrognerie. Raisons physiques du penchant des peuples du Nord pour le vin, XIV, 2. Est établie par toute la terre, en proportion de la froideur et de l’humidité, XIV, 10

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