LETTRE CXXXV.

AU CHEVALIER D’AYDIES 1 .

Je bus hier, mon cher chevalier, trois verres de vin à la confusion du père de Palène 2  ; c’est une santé anglaise. Le pauvre homme aurait bien mieux aimé que vous lui eussiez donné une douzaine de coups de bâton que de signer une transaction qui met le couvent si fort à l’étroit ; mais vous n’avez pas suivi son goût. Le père de Palène est le diable de l’abbé de Grécourt 3 , à qui l’on donne une flaquée d’eau bénite. Mon cher chevalier, je vous aime, je vous honore et vous embrasse.

La Brède, ce 8 novembre 1753.

1 Publiée par Pougens, an V, août 1707.

2 Voy. sup. Lettre CVU.

3 Dans son poëme de Philotanus.

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