II. – C. Pline salue son cher Calpurnius Flaccus

Les grives.

J’ai reçu vos magnifiques grives, mais je ne peux vous rendre la pareille, n’ayant dans ma propriété des Laurentes ni les ressources de la ville, ni celles de la mer dans cette période de tempêtes. Ma lettre ne vous apportera donc rien que le simple aveu de mon ingratitude, ne sachant pas même imiter l’adresse de Diomède à échanger des présents, mais je connais votre indulgence ; vous lui accorderez d’autant plus facilement son pardon, qu’elle avoue ne pas le mériter. Adieu.

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