XI – C. PLINE SALUE SON CHER GEMINUS.

Les libraires de Lyon.

J’ai reçu votre lettre avec d’autant plus de plaisir que vous y exprimez le désir de recevoir quelque chose de moi, pour l’insérer dans vos ouvrages. Je trouverai un sujet, soit celui que vous m’indiquez, soit quelqu’autre qui sera préférable. Il y a dans le vôtre quelques dangers d’offense ; regardez bien de tous côtés, et ils vous frapperont.

Je ne pensais pas qu’il y eût des libraires à Lyon , aussi ai-je été d’autant plus heureux d’apprendre par votre lettre que mes ouvrages y sont mis en vente ; je suis charmé qu’ils gardent dans ces pays étrangers la faveur qu’ils ont acquise à Rome. Je commence à croire assez parfaits des ouvrages, sur lesquels des hommes de contrées si éloignées les unes des autres portent le même jugement. Adieu.

Share on Twitter Share on Facebook