XIV. – C. PLINE SALUE SON CHER TACITE.

Regard jeté sur la postérité.

Vous êtes avare d’éloges pour vous, et moi je n’écris jamais avec plus de confiance que quand je parle de vous. La postérité prendra-t-elle quelque intérêt à nous ? Je ne sais, mais il est certain que nous le méritons, je ne dis pas par notre talent (ce serait de l’orgueil), mais par notre application, notre travail et notre respect de la postérité. Continuons seulement dans la voie que nous nous sommes tracée ; si elle n’en a toujours conduit qu’un petit nombre à une renommée éclatante, elle en a sauvé beaucoup de l’obscurité et du silence. Adieu.

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