La liberté à la campagne.
Je me suis réfugié dans ma villa de Toscane afin de pouvoir y vivre entièrement à mon gré. Mais c’est impossible, même en Toscane ; tant les paysans me tracassent de leurs innombrables requêtes et de leurs plaintes, que je lis avec un peu plus de répugnance encore que mes propres écrits ; car même les miens m’ennuient. Je retouche en effet quelques petits plaidoyers, travail à la fois fastidieux et pénible, après un assez long intervalle. Mes comptes sont négligés, comme si j’étais absent. Pourtant je monte quelquefois à cheval et je joue le rôle de propriétaire jusqu’à parcourir quelque partie de mes domaines, mais à titre de promenade. Vous, conservez votre habitude, et tenez-moi au courant, pauvre campagnard que je suis, des faits de la ville. Adieu.