XVI. – C. PLINE SALUE SON CHER MAXIMILIANUS.

Le gibier nouveau.

Que vous ayez pris le plus vif plaisir à votre genre de chasse si fructueux, rien d’étonnant, puisque vous m’écrivez en historien que l’on n’a pu faire le dénombrement du butin. Pour moi, je n’ai ni le loisir, ni l’envie de chasser ; le loisir, parce que les vendanges sont en train ; l’envie, parce qu’elles sont maigres. J’encaverai cependant en guise de moût nouveau quelques petits vers et pour satisfaire à votre si aimable demande, aussitôt qu’ils me paraîtront assez dépouillés par la fermentation, je vous les enverrai. Adieu.

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