XXXI. – C. PLINE SALUE SON CHER SARDUS.

Éloges et remercîments.

Depuis que je vous ai quitté, je n’ai pas moins été avec vous, que lorsque j’étais auprès de vous. J’ai lu votre livre, reprenant plusieurs fois certains passages, surtout ceux (car je ne veux point vous mentir) que vous avez écrits sur moi, et dans lesquels vous avez été d’une rare générosité. Quelle abondance ! Quelle variété ! Que de choses sur un même sujet qui évitent la répétition, sans tomber dans la contradiction. Oserais-je vous adresser à la fois des éloges et des remerciements ? Je ne puis m’acquitter dignement ni des uns ni des autres, et si je le pouvais, je craindrais qu’il n’y eût de la vanité à vous louer d’un ouvrage, dont je vous remercierais. J’ajouterai seulement que tout votre ouvrage m’a paru d’autant plus louable, qu’il m’était plus agréable, et d’autant plus agréable, qu’il était plus louable. Adieu.

Share on Twitter Share on Facebook