II – C. PLINE SALUE SON CHER JUSTUS.

L’envoi différé.

Comment mettre d’accord et votre affirmation que les occupations continuelles vous assiègent et votre désir de recevoir mes livres, qui ont de la peine à obtenir des gens oisifs un peu de ce temps qu’ils gaspillent ? Aussi attendrai-je la fin de cet été que vous passez dans les travaux et les tracas et, en hiver seulement, quand on pourra croire que vos nuits au moins sont libres, je chercherai parmi mes bagatelles ce que je peux vous offrir de préférence ; jusque-là c’est bien assez si mes lettres ne vous sont pas importunes ; mais elles le sont certainement, aussi les ferai-je plus courtes. Adieu.

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