XVIII. – C. PLINE SALUE SON CHER SABINUS.

Le procès des Firmiens.

Vous me demandez de défendre la cause de la ville de Firmium ; je m’efforcerai de le faire, malgré les nombreuses occupations qui m’accablent, car j’ai le plus vif désir de m’attacher cette illustre colonie par mon assistance en justice et vous par un service que vous désirez vivement. Puisque en effet vous avez recherché dans mon amitié, comme vous vous plaisez à le publier, à la fois un appui et un honneur, je ne puis rien vous refuser, surtout quand c’est pour votre patrie que vous sollicitez. Qu’y-a-t-il de plus honorable que la prière d’un citoyen dévoué et de plus efficace que celle d’un ami ? Engagez donc ma parole à vos chers Firmiens, ou plutôt désormais aux nôtres ; car ils méritent mes efforts et mon dévouement ; j’en suis assuré par l’éclat de leur ville, et surtout parce qu’il faut les croire parfaits, puisque un homme de votre mérite consent à vivre parmi eux. Adieu.

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