CHAPITRE XXXII.

SAns Oraison la vie de l'homme est miserable, & sa fin malheureuse, disoit le B. Pere Bartholemy Solutive. Il me semble avoir autrefois leu, aussi bien qu'ouy dire que ce grand Empereur Charles le Quint Roy des Espagnes estant couché au lit de la mort, & prest de rendre son ame à Dieu le Createur, fut prié, par quelqu'uns de ses amis plus familiers, de leur dire quelle estoit la chose qui plus l'avoit contenté en ce monde, & qu'il ne leur dit autre chose, l'Oraison: Dieu m'a fait îa grace, disoit il, que depuis l'aage de vingt trois ans, jusques à present, jamais je n'ay passé un seul jour sans avoir fait quelque peu d'Oraison mentale, laquelle, m'a tellement servi que ce resouvenir de Dieu m'a tousjours consolé en mes ennuys, m'a fortifié en mes disgraces, m'a donné force contre le peché, & pour le comble de mon bon-heur, elle m'a retiré des tracas du monde, & des tumultes de la terre, pour me colloquer dans ce lieu de repos, d'où j'espere moyennant la grace de nostre Seigneur, aller en Paradis.

C'est une chose admirable, & un prodige merveilleux, qu'un Prince si grand, & un Monarque si puissant, environné de tant d'ennemis, & ayant de si grandes, & si puissantes armées à gouverner, par mer & par terre, n'aye pû dans le gouvernement d'un si grand Empire, estre diverty, pour un seul jour du service, & devoir qu'il devoit à son Dieu, à la confusion de nous autres petits vermisseaux de terre; qui perdons si aysement cette presence tant necessaire d'un Dieu, pour le moindre petit divertissement qui nous arrive. C'est mon regret, & mon desplaisir qui me fait crier à vous Seigneur, à ce qu'il vous plaise nous faire sa grace, que l'exemple de ce Prince serve à nostre salut, & non point à nostre condemnation, car si nous sommes soigneux de nourrir nostre corps, pourquoy nostre ame creée à vostre Image & semblance; manquera-elle de son alliment spirituel, car de mesme que la gorge est le canal, par le moyen duquel l'estomach reçoit sa nourriture corporelle, l'Oraison est le conduit par lequel vostre divine Majesté communique ses graces, & ses dons spirituels à l'ame, & comme sans cette gorge l'estomach ne recevroit aucune nourriture, n'y vie, ainsi sans l'Oraison, l'ame meurt à la grace, & ne peut avoir de vie pour le Paradis.

Nos pauvres Sauvages ignorant encores la manière d'adorer, & servir Dieu, avoient souvent recours à nos prières, & ayans par plusieurs fois expérimenté le secours, & l'assistance que nous leur promettions d'en haut, lorsqu'ils vivroient en gens de bien, & dans les termes que leur prescrivions, advouoient franchement que nos prieres avoient plus d'efficaces que tout leur chant, leurs ceremonies, & tous les tintamarres de leurs Medecins & se resjouissoient de nous ouyr chanter de Hymnes, & Pseaumes, à la louange de de Dieu, pendant lesquels (s'ils se trouvoient presens), ils gardoient estroictement le silence, & se rendoient attentifs, pour le moins au son, & à la voix, qui les contentoit fort.

S'ils se presentoient à la porte de nostre cabane, nos prières commencées, ils se donnoient la patience qu'elles fussent achevées, ou s'en retournoient en paix, sçachant desja que nous ne devions pas estre interrompus en une si bonne action, & que d'entrer de force, ou par importunité, estoit chose estimée mesme incivile entr'eux, & un obstacle aux bons effects de la priere, tellement qu'ils nous donnoient du temps pour prier Dieu, & vaquer en paix, à nos Offices divins. Nous aydant en cela la coustume qu'ils ont de n'admettre aucun dans leurs cabanes, lors qu'ils chantent les malades, ou que les mots d'un festin ont esté prononcez.

Lorsque la saincte Messe se disoit dans nostre cabane, ils n'y assistoient non plus, car elle s'y disoit tousjours la porte fermée, ou si matin qu'ils n'en voyoient rien, non seulement pour ce qu'ils estoient, incapables d'y assister, comme infidelles, mais aussi pour une apprehension que quelques malicieux nous desrobast nostre Calice qu'ils appelloient petite chaudière, & n'en eussent point fait de scrupule: pour nostre voile de Calice, nous leur monstrions assez librement, avec le beau chasuble que la Reyne nous avoit donné, qu'ils admiroient avec raison, & trouvoient riche par dessus tout ce qu'ils avoient de plus rare, & nous venoient souvent supplier de le faire voir à leurs malades, la seule veuë desquels les consoloit, & leur sembloit adoucir leurs douleurs. La bonne femme du Sauvage du Pere Joseph, en avoit desrobé l'Etole, & cachée au fond d'un tonneau, mais aprés l'avoir long-temps priée, & conjurée, car elle estoit tousjours sur la negative, elle nous la rendit en fin, disant qu'elle l'avoit retirée des mains de quelque volleur de la Nation du Pétun, mais c'estoit elle mesme qui en avoit faict le vol, ne pensant pas que nous y deussions prendre garde, & c'est en quoy elle se trompoit.

Auoindaon grand Capitaine de la ville de sainct Joseph, avoit tant d'affection pour nous, qu'il nous servoit comme de pere syndique dans le pays, & nous voyoit aussi souvent qu'il croyoit ne nous estre point importun, & nous trouvans par fois de genouils prians Dieu, il s'y mettoit auprès de nous, les mains joinctes, avec une posture qui donnoit de la devotion, & ne pouvans d'avantage, il taschoit serieusement de contrefaire nos gestes & cérémonies, remuant les lèvres, puis eslevoit les mains, & les yeux au Ciel, & y perseveroit jusques à la fin de nos offices, & Oraisons, qui estoient assez longues, & luy aagé d'environ soixante & quinze ans. O mon Dieu, que cet exemple devroit confondre des Chrestiens! & que nous dira ce bon vieillard Sauvage, non encore baptisé, au jour du Jugement, de nous voir plus negligens d'aymer, & servir un Dieu, que nous cognoissons, & duquel nous recevons journellement tant de grâces, que luy, qui n'avoit jamais esté instruict que dans l'escole de la gentilité, & ne le cognoissoit encore qu'au travers les espaisses tenebres de son ignorance.

Mon Dieu, resveillez nos tiedeurs, & nous eschauffez du feu de vostre divin amour. Car nous sommes pour la pieté, en quelque chose plus froids que les Sauvages mesmes. Ce bon homme m'importuna fort de luy donner un petit Agnus Dei, qu'il porta à l'on col, avec tant de respect & de devotion, qu'il n'y avoit aucun François qui en fit plus d'estat, non pour la beauté de la foye de laquelle il estoit enveloppé, mais pour la croyance qu'il y avoit, lequel il confessoit tellement que peur de le perdre, il se fit encor couvrir d'un autre morceau d'estoffe.

Il nous pria fort de luy permettre d'assister à la saincte Messe, pour y prier Dieu avec nous, mais comme nous luy eusmes dit qu'il ne pouvoit, n'estant pas baptisé, il nous supplioit qu'on le baptisast pour y pouvoir assister, & faire au reste comme nous. Et comme il estoit tout plein de bonne volonté, il ne cherchoit que l'occasion de nous faire plaisir, & demandoit de coucher dans nostre cabane, lors qu'en l'absence de mes confrères, j'y restois seul la nuict. Je luy en demandais la raison, & s'il croyoit m'obliger en cela, il me disoit qu'il apprehendoit quelque accident pour moy, particulierement au temps que les Hiroquois estoient entrez dans leurs terres, & qu'ils me pourroient aysement prendre, ou me tuer dans nostre cabane, sans pouvoir estre secouru de personne, & que de plus les esprits malins qui les inquietoient, me pourroient aussi donner de la frayeur, s'ils venoient à s'apparoir à moy, ou à me faire entendre de leurs voix, comme ils font en diverses contrées, & sous diverses figures. Je le remerciais de sa bonne volonté, & l'asseurois que je n'avois aucune apprehension ny des Hiroquois, ny des esprits malins, & que je voulois demeurer seul, la nuict dans nostre cabane, en silence, prieres, & Oraisons. Il me repliquoit: Mon nepveu, je ne parleray point, & prieray JESUS, avec toy, souffre moy seulement en ta compagnie pour cette nuict, car tu nous es cher, & crains qu'il ne t'arrive du mal ou en effect d'apprehension. Je le remerciois derechef, le renvoyois au bourg, & demeurois seul à la garde de nostre Seigneur & de mon bon Ange, car je ne jugeois pas necessaire d'avoir autre garde avec moy, & puis de mon naturel je suis assez peu apprehensif, Dieu mercy.

Il y en a qui s'imaginent que les païs Sauvages sont tout plains de demons, & que ces pauvres gens en sont continuellement tourmentez & vexez, cela est bon pour les païs de ceux qui les adorent, comme faisoient anciennement les Mexicains, mais pour nos Hurons, ils les croyent meschans & ne les adorent aucunement encores qu'il le semblent faire aux offrandes qu'ils font en des lieux particuliers comme j'ay dit aillieurs, & si Satan leur apparoist comme il faict à quelqu'uns, ce n'est pas tousjours sous une forme hydeuse & espouventable, mais ordinairement sous forme humaine, ou de leurs parens & amis deffuncts, & quelquefois en songe seulement, principalement aux femmes, ou ils se font ouïr de la voix, & comme ils la diversifient, tantost triste & plaintive, & tantost gaye & joyeuse, avec des risées, sans qu'on y puisse rien comprendre, ny qu'on appercoive aucune chose. Les Sauvages m'en demandoient l'interpretation & me servant dextrement de l'occasion, je leur disois que ces voix tristes & lamentables de leurs parens & amis deffunct, n'estoient autres que de regrets & desplaisirs de leur damnation y pour n'avoir pas esté baptisez & vescu selon la loy que le Fils de Dieu nous a enseignée par ses Apostres. Et que pour ce qui estoit de ces ris & voix de resjouissance, cela ne procedoit que du malin esprit, qui leur vouloit faire croire par là, contre toute vérité que leurs parens estoient bien-heureux, & jouissoient de la félicité éternelle, afin de les divertir eux mesmes de la voye de Dieu, les obliger à la mesme vie, les maintenir dans les mesmes vices, & les entrainer en la mesme damnation avec leurs parens & amys deffuncts, tellement que les pauvres Sauvages par ceste responce detestans ces cachots tenebreux, frappoient de la main doucement contre leur bouche & disoient ho, ho, ho, ho, ho. Danstan téonguiandé, voyla qui n'est pas bien, voyla qui ne vaut rien, & ils avoient raison.

Il arrive quelquefois que le diable pere de mensonge dit des veritez, mais cela luy est si rare, qu'il n'en diroit jamais, s'il n'y esperoit du profit, ou que Dieu ne luy contraignit, aussi ne le doit on croire, ny l'escouter, que comme on doit faire un démon en bouchant ses aureilles. Un honneste gentil homme de nos amis, nommé le sieur du Vernet, demeurant avec nous au païs des Hurons, nous dit un jour que comme il estoit dans la cabane d'une Sauvagesse vers le Bresil, qu'un demon vint frapper trois grands coups sur la couverture de la cabane, & que la Sauvagesse qui cognut que c'estoit son demon, entra dés aussitost dans sa petite tour d'escorce, où elle avoit accoustumé de recevoir ses oracles & entendre les discours de ce malin esprit. Ce bon gentil homme presta l'oreille, & escouttant le colloque, entendit le diable qui se plaignoit tout haut, d'estre grandement fatigué, & que son seul respect l'avoit amené là d'un loingtain païs, d'où il venoit de guérir des malades (ô mal-heureux medecin) Aprés avoir encor long-temps discouru avec une voix assez basse, il dit en fin à ceste Magicienne qu'il y avoit trois Navires François en mer, qui arriveroient bientost, ce qui fust trouvé veritable, car à trois ou quatre jours de là ils arriverent, & aprés que la Sauvagesse l'eut remercié & faict ses demandes, le demon s'en retourna dans les enfers & ledit sieur du Vernet dans les Navires nouvellement arrivez.

Ce mesme gentilhomme nous dit, qu'il avoit remarqué en ses Sauvages bien que tout nuds, hommes, femmes & enfans, que jamais les femmes ne cognoissent d'autres hommes que leurs propres maris; lesquels en estoient si jaloux, qu'ils n'eussent souffert pour chose du monde qu'un autre eut abusé de leur couche, & d'abondant que tous ces peuples, par une superstition payenne, s'alloient tous les jours laver à la riviere dés qu'ils estoient sortis du lict, & ne nous en sçeu donner autre raison, sinon celle de leur antiquité, pour se nettoyer du peché.

Ce n'est pas seulement aux peuples infidelles & barbares, que le diable s'apparoist sous diverses formes & figures, mais aussi à plusieurs Chrestiens & Religieux. Depuis quelques années en ça, j'ay appris d'un bon Pere des nostres, de la Province de Flandre, que demeurant de communauté dans un Convent de la mesme Province, il y eut un jeune Novice lequel se promenant seul dans le jardin, & prestant trop inconsiderement la pensée à la tentation, qui luy remettoit en mémoire les grands biens qu'il avoit laissé au monde, & que s'il y fust demeuré qui eut esté riche & opulent, au lieu d'une extreme pauvreté qu'il embrassoit, eut esté bien monté au lieu d'aller pieds nuds, & estimé au lieu d'estre mesprisé, dont le diable prenant occasion luy estourdit l'esprit & le plongea dans une telle melancolie, que mesprisans en son ame les actions vertueuses de la saincte Religion, il aspira aux plaisirs mondains de telle sorte, que le diable pour le perdre davantage, luy fist apparoir un gros cheval noir bien equippé, sellé & bridé, garny d'une bonne bougette à l'arçon de la selle, qui sembloit plaine d'escus, le Novice grandement effrayé d'une apparition si inopinée rentrant en luy mesme s'enfuit au Convent, où n'ayant pû dissimuler sa peur, fut commandé par le Supérieur de luy dire le suject de son estonnement, ce qu'ayant faict encor tout tremblent, fut doucement disposé à rendre l'habit de la saincte Religion, & charitablement adverty que l'ordre n'admettoit que ceux qui batailloient & resistoitent vaillament à l'ennemy, & non ceux qui adheroient à leurs tentations. Il rendit donc l'habit bien qu'avec regret, & fut renvoyé au monde, où il vit, toujours un peu troublé & inquieté de ceste apparition.

Il a du depuis faict de grands efforts pour rentrer en l'ordre, mais il n'a pu venir à chef de ses pretentions, pour apprendre aux Novices & nouveaux champions en la milice de nostre Seigneur d'estre tousjours sur leur garde, & de resister aux tentations du malin esprit dés l'instant qu'elles se presentent, peur de tomber en pareil inconvenient, & mal-heur de ce Religieux, car le diable ne dort jamais.

Il y a d'autres apparitions qui arrivent, mais à des personnes plus advancées à la vertu, par de rudes combats & des prises estranges avec cet esprit malin, que Dieu permet pour les faire meriter & affermir dans la mesme vertu.

Depuis quelques années en ça nous avons eu en nostre Convent de Paris, un de nos Religieux nomme Frere Bonnaventure, natif d'Amiens, tellement poursuivy & molesté par l'ennemy du genre humain, s'y qu'à peine luy laissoit il prendre un peu de relasche, de sorte que tous les Religieux & principalement les Novices, comme nouveaux apprentifs en la voye de Dieu, en restoient tous effrayez & n'ozoient plus se tenir seuls la nuict dans leurs cellules, s'ils n'avoient le soir esté asseuré par leur Pere maistre & receu sa bénédiction.

Combien de fois a on veu ce pauvre Frere meurtry de coups & esgratigné comme, d'un animal meschant, on a ouy quelquefois des chaisnes de fer rouller par le Convent & des tintamarres effroyables, que ce malin esprit proche les bons jours principalement, faisoit en la poursuitte de ce bon Religieux, pour l'espouventer & lui faire quitter ses oraisons & l'exercice de ses mortifications, pendant lesquelles on l'a souventefois veu ravy en extaze deux & trois fois le jour. Dieu m'a faict la grace de m'y estre quelquefois trouvé present, & en des jubilations admirables où sa voix egalleement denote avec ses parolles, sembloient celles d'un Ange du Ciel, tant elle estoit douce & ravissante.

Ce malin esprit inventa un jour une estrange maniere de le vexer & luy donner peine, car comme il luy en vouloit, il ne cherchoit que l'occasion de luy mal faire & le faire mourir s'il eut pu. Il y avoit une grande Croix dans la cellule de ce bon Religieux, devant laquelle il avoit accoustumé de se prosterner & faire ses oraisons, le diable desirant de le faire mourir, prit des cordes, & l'attacha pieds & poings liez sur ceste Croix, en sorte qu'il n'eust sçeu se bouger ny remuer, puis luy mist une corde au col, & la serra, de si prés qu'il l'en pensa estrangler, & pour empêcher qu'on ne le secourut (malice infernale) il ferma la porte par dedans, en telle manière, que le Superieur fut contrainct d'y faire entrer un Religieux, par la fenestre avec une eschelle, où la porte ouverte ce pauvre frere fut, trouvé comme mort, & destaché fut mis sur sa couche, d'où revenu à soy, il loua Dieu & luy rendit graces infimes d'avoir combatu pour luy & delivré son ame d'un si puissant ennemy.

Dieu tres bon ne permet jamais que nous soyons tentez au delà de nos forces; il veut que nous soyons esprouvez & non point surmontez, car il n'y a que celuy qui le veut qui le puisse estre. Les esprits infernaux desesperez de pouvoir rien gaigner sur ceste belle ame, que plustost ils luy augmentoient ses couronnes & ses merites, un d'iceux en guyse d'un Courtisan s'adressa un jour à l'un de nos Novices auquel n'ayant pu mettre en l'esprit de quitter la saincte Religion, le batit de telle sorte que le Reverend Pere Provincial entendant les coups de sa chambre, accourut promptement le secourir, mais à son approche ce feint, courtisan disparut, dequoy le Novice rendit graces à Dieu & audit Pere, auquel il compta l'histoire.

Je pourrois encore icy rapporter plusieurs autres apparitions & combats des demons à l'encontre des Religieux, mais comme ce n'est pas mon suject & que cela est assez ordinaire, je me contente pour le present des deux susdites lesquelles doivent suffire, l'une pour nous faire tenir sur nos gardes & resister fortement à l'ennemy dés qu'il nous approche par quelque tentation, & l'autre pour nous apprendre qu'il y a toujours à combatre pendant que nous sommes en ce monde, & que tant plus nous nous approchons de Dieu, plus puissamment le diable nous assaille, mais avec la grace de nostre Seigneur, nous luy pouvons resister, & dire avec S. Paul, je puis tout en celuy qui me donne confort.

Du recours que les Sauvages avoient à nos prieres. De la creance qu'ils nous avoient, & où ils croyent que le Soleil se couche.

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