CHAPITRE III LES ORIGINES

Quelques mots doivent être dits sur les Manous, à propos de ce qui a trait à l’origine d’une race racine. Dans le procès-verbal n° 26 de la London Lodge, on fait mention de l’œuvre de ces êtres vraiment supérieurs ; cette œuvre comprend non seulement la création des types du Manvantara tout entier, mais encore la direction, la formation et l’éducation de chaque race racine, en particulier. La citation suivante se rapporte à cette question : « Il existe aussi des Manous, dont le devoir consiste à agir d’une manière semblable avec chaque race racine de chaque planète de la même ronde ; le Manou semence créant les types inaugurés par chaque race racine successivement, et le Manou racine s’incarnant dans la nouvelle race pour être son guide, son instructeur, pour diriger son développement et assurer son progrès. »

Quant à la manière dont est effectuée, par le Manou directeur, la séparation nécessaire des types supérieurs, il en sera parlé plus tard, ainsi que de sa sollicitude pour le groupe en développement. Il suffira pour le moment de mentionner le mode de procéder.

La sélection destinée à produire la quatrième race racine s’est effectuée, sans doute, sur le continent connu sous le nom de Lémurie, parmi l’une des sous-races de la troisième race racine.

En suivant l’histoire de la race à travers les quatre périodes représentées par les quatre cartes, on peut diviser le sujet de la manière suivante :

1° Origine et répartition territoriale des différentes sous-races ;

2° Institutions politiques qu’elles ont respectivement développées ;

3° Leurs migrations dans d’autres parties du monde ;

4° Arts et Sciences qu’elles ont développés ;

5° Mœurs et Usages qu’elles adoptèrent ;

6° Naissance et décadence des idées religieuses.

On doit donner tout d’abord les noms des différentes sous-races :

1. Rmoahal.

2. Tlavatli.

3. Toltèque.

4. Première sous-race touranienne.

5. Sémite primitive.

6. Akkadienne.

7. Mongole.

Il est nécessaire de donner quelques explications sur le choix de ces noms.

Partout où les ethnologues modernes ont pu trouver des traces de l’une de ces sous-races, reconnaître l’origine de quelques-unes d’entre elles, le nom qu’ils leur ont donné est employé pour la commodité du langage ; mais quant à ce qui est des deux premières sous-races, la science ne peut retrouver que très difficilement leur trace ; pour cette raison, on a adopté les noms par lesquels ces races se désignaient elles-mêmes.

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