XXXV

Le lendemain du jour où s’étaient passés dans la maison du bon Dieu les événements précédents, Wolfrang et Sylvia se trouvaient, vers les dix heures du soir, dans ce salon dont les boiseries masquaient deux issues secrètes et souterraines.

Toutes deux, par un plan incliné, aboutissaient, l’une au niveau des caves de l’hôtel occupé par la famille della Sorga, l’autre au niveau des caves de la maison du bon Dieu.

Cette dernière habitation offrait cette particularité que le mur du fond, parallèle à la façade était creux ou plutôt se composait de deux murailles de briques laissant entre elles un espace vide de six pieds de largeur ; cet espace, régnant dans toute la hauteur de la maison, depuis la cave jusqu’aux mansardes, et divisé en étages desservis par un étroit escalier en vis, formait ainsi une sorte de couloir secret, pratiqué derrière le mur du fond de chaque appartement.

D’imperceptibles ouvertures, ménagées dans l’ornementation des plafonds, des alcôves et des bordures sculptées des glaces, permettaient, grâce à un ingénieux appareil acoustique, d’entendre du couloir secret tout ce qui se disait, même à voix basse, dans les différentes pièces que longeait le couloir, entre autres, et spécialement, les chambres à coucher et les salons de chaque étage.

De larges tuyaux ventilateurs aéraient suffisamment ces différents réduits ainsi étagés, auxquels on montait par un étroit escalier en spirale.

Rien, à l’extérieur, ne pouvait faire soupçonner l’existence de cette muraille à double paroi, dont le faite, maçonné de briques, était masqué par la toiture, au-dessus de laquelle s’élevait, confondu parmi les corps de cheminée, le tuyau ventilateur destiné à aérer ces couloirs cachés.

Ils existaient pareillement, mais sur une échelle réduite, dans l’hôtel occupé par la famille della Sorga ; de sorte que, grâce aux deux conduits souterrains qui aboutissaient à la maison du bon Dieu et à l’hôtel contigu de celui qu’il habitait, Wolfrang pouvait, du salon où il se trouvait alors avec Sylvia, se rendre en peu d’instants dans ces réduits secrets pratiqués derrière chaque appartement des deux logis.

Enfin, grâce aux précautions prises par l’architecte, d’embaucher des ouvriers étrangers pour édifier, pour achever ou ornementer ces demeures, et de clore rigoureusement le terrain pendant leur construction, l’existence des murailles à double paroi n’avait jamais été soupçonnée des locataires.

Donc, Wolfrang et Sylvia, ce soir-là, vers les dix heures, s’entretenaient ensemble.

La jeune femme, profondément triste et abattue, disait en soupirant :

— Quel sanglant sarcasme de la destinée que cette épreuve ! Elle devait, selon loi, mon Wolfrang, me guérir des pensées qui me navrent, me tuent, et auxquelles je veux me soustraire en m’en allant bientôt dans l’une de ces sphères étoilées… où, sans cesse, nous renaissons, corps et esprit, vivant ainsi à l’infini, nous élevant, nous épurant, de monde en monde, en montant éternellement vers Dieu…

» Ô Wolfrang, il y a une année, je te disais : Je suis lasse… lasse de voir le triomphe de l’iniquité sur cette terre maudite… je suis lasse de voir les méchants heureux et impunis… les bons, les justes méconnus, sacrifiés, méprisés, vivant de l’amertume de leurs larmes et de leurs hontes imméritées…

Je me suis soumise à tes volontés, mon Wolfrang bien-aimé ; j’ai renoncé, pour un temps, à ce voyage en ces sphères nouvelles pour nous, selon notre croyance et les aspirations de mon âme, où les méchants deviennent meilleurs, et les bons meilleurs encore…

» Cette dernière épreuve devait, disais-tu, me convaincre de ce que tu appelais mon erreur… Et les faits les plus accablants… nous prouvent, hélas ! que, loin de m’abuser, j’étais encore au-dessous de la terrible réalité !

— Parce que tu es… parce que tu dois être encore le jouet des illusions… des apparences, ma Sylvia… mais, lorsque ce trompeur mirage va s’évanouir à tes yeux devant les splendeurs de l’ÉTERNELLE VÉRITÉ… tu reconnaîtras la vanité de ces illusions… de ces apparences…

— Des illusions, Wolfrang ? Hélas ! est-ce donc une illusion, entre autres, que le coupable égarement de cette malheureuse femme, madame Lambert, cédant la séduction de ce fat imbécile ?… Est-ce donc une illusion que la commisération sublime de cet époux outragé ?… Quoi ! sa première pensée est de sauver la réputation de sa femme par une feinte dont la délicatesse égale la générosité sublime, en simulant d’être en tête-à-tête avec Francine, afin de détourner les soupçons de son commis aux aguets !…

» Et cependant M. Lambert savait que sa femme se trouvait chez M. de Luxeuil… Est-ce assez de grandeur d’âme !…

» Et cet entretien des deux époux résumé par ces mots admirables :

» — En vous épousant, madame, j’ai juré de vous accorder aide et protection jusqu’à la fin… Votre faute ne me dégage pas de mon serment !

« Est-ce là une illusion, Wolfrang ? N’étais-tu pas ému toi-même jusqu’aux larmes en me racontant cet entretien, surpris par toi, grâce au couloir secret ?

— Non, Sylvia… non, ce n’est pas une illusion… M. Lambert s’est élevé jusqu’à l’héroïsme du pardon, du dévouement et du sacrifice !

— Et ce héros du pardon, du dévouement et du sacrifice, indignement trahi… est à cette heure le plus infortuné des hommes !

— Telle doit être ta conviction, ma Sylvia, et tout à l’heure tu connaîtras ton aveuglement… Mais passons… quel exemple vas-tu me citer encore ?… Le banquier Borel ?

— L’impunité de ce rusé fripon est-elle assez frappante ? Quelle est la source de son immense fortune ? Un acte plus lâche, plus infâme peut-être que celui du brigand qui vole et qui tue… N’est-ce pas quelque chose d’horrible que cet abus de confiance accompli avec une si audacieuse hypocrisie, et dont le frère de ce malheureux M. Dubousquet a été victime ?…

» Et quelles conséquences, grand Dieu ! que celles de cette noire scélératesse !… la ruine, le désespoir d’une famille longtemps heureuse et honnête !… le chef de cette famille, poussé au crime par la misère, et sauvé par l’admirable sacrifice de son frère, ce naïf et glorieux martyr du dévouement fraternel ! ce forçat libéré… aujourd’hui l’objet du mépris et de l’aversion des habitants de cette maison !

— Oui ; tandis que le banquier Borel, dix fois millionnaire, est cité comme le modèle de la plus rigide et de la plus éclatante honnêteté, jouit de l’estime, du respect de tous ; que l’opinion publique l’acclame un grand homme de bien ; que les journaux, échos de ces éloges, affirment à la France, à l’Europe, que M. Borel est le noble type du financier enrichi par son travail, et poussant la probité et la délicatesse jusqu’au plus ombrageux scrupule… Une sanglante raillerie de la destinée, Sylvia !

— N’est-ce pas un nouvel et exécrable exemple de l’impunité des méchants en ce monde-ci ?… C’est à toi de me répondre, Wolfrang.

— Illusion !… Ce seul mot sera ma réponse.

— Illusion !… Dieu juste !

— Oui, et pourtant ce n’est pas tout ; non ! Ce vil et lâche coquin est idolâtré par une femme d’un noble et excellent cœur, d’une riante et aimable vertu, d’un esprit charmant, d’un caractère plein de solidité, plein de droiture et de délicatesse… témoin ce touchant aveu de l’amour de son fils pour toi, ma Sylvia… aveu suspendu sur ses lèvres… et qu’elle n’a voulu te faire qu’en ma présence par un sentiment exquis. Et ce jeune Alexis Borel, doué de vaillantes qualités, vénère et chérit un père indigne…

» Un seul homme au monde pourrait le dénoncer… cet homme est M. Dubousquet, et il serait, s’il parlait, regardé comme un calomniateur abominable !

» De sorte, diras-tu, n’est-ce pas, ma Sylvia ? que ce Borel, riche à millions, environné de l’estime publique, de la tendresse et de la vénération de sa famille… offre l’un des plus épouvantables exemples de l’impunité des scélérats et de la sécurité de leur bonheur en ce monde-ci… tandis que les hommes tels que Dubousquet sont l’objet du mépris et de l’aversion de tous !

— Est-ce donc là encore une illusion, Wolfrang ?

— Oui… et des plus complètes, tu le reconnaîtras tout à l’heure… Mais passons encore… De qui me parleras-tu ? de M. de Francheville ?

— Ah ! cet ignoble hypocrite me cause peut-être encore plus de dégoût et d’aversion que le banquier Borel. Quoi de plus révoltant que la passion effrénée de ce vieillard pour cette perverse et effrontée créature ? Quoi de plus ignoble que cette domination qu’il exerce sur elle, grâce à ce faux qu’il lui a fait commettre ?… Enfin, quoi de plus perfide, de plus noir que cette machination, grâce à laquelle le prévaricateur s’est assuré l’impunité… en dénonçant, incroyable audace ! une prétendue tentative de corruption exercée sur lui ! sur lui qui s’est vendu pour une somme considérable… destinée à assouvir la rapacité d’une fille perdue !…

— Oui… et, comme elle le dit dans son langage : « Si Francheville la tient… elle le tient aussi. » Mais, comme l’un et l’autre ont un égal intérêt au silence… mais, comme M. Morin, unique complice de la prévarication de ce fonctionnaire, se perdrait en le démasquant, il s’ensuit, n’est-ce pas, Sylvia… que l’impunité de cet autre misérable est assurée ? L’opinion publique, les journaux exaltent sa vertu ; il continuera d’être cité comme l’exemple des fonctionnaires intègres… Enfin des souverains étrangers, s’associant au sentiment d’estime qu’il inspire, lui enverront des insignes de chevalerie… rendant hommage, non moins à la droiture du négociateur qu’à la haute intégrité de l’homme public, lequel n’est cependant qu’un affreux coquin ! De sorte que sa vie se passera doucement partagée entre sa passion forcenée pour mademoiselle Cri-Cri, qu’il domine maintenant, et les respects de tous, grâce à la profonde considération que ce vieux drôle a usurpée !

— Est-ce encore une illusion, Wolfrang ?

— Oui… et des plus trompeuses !… Mais continuons… Me parleras-tu de ce Luxeuil, le type odieux et, je l’avoue, assez nouveau, de l’avare sordide greffé sur le roué vulgaire ; ce fat sans cœur, sans entrailles, ce bel animal, ce maître sot, dont la présomption peut égaler l’impudence ?

— Ah ! Wolfrang… ce roué vulgaire, à qui toute femme de cœur et d’esprit, ou seulement de bonne compagnie… devrait faire fermer la porte le lendemain de sa première visite… ce roué vulgaire a des succès dans le monde, et dans le meilleur monde… Cette odieuse duchesse della Sorga, sans parler d’autres bonnes fortunes, ne s’est-elle pas affolée de lui ? Enfin, ce roué vulgaire, ainsi que tant, d’autres de ses pareils, a, pour satisfaire à son caprice… d’un jour… porté le trouble, le déshonneur et des chagrins incurables dans le foyer de M. Lambert.

» Qu’en adviendra-t-il pour ce Luxeuil ? Quel sera son châtiment ? Le mépris écrasant avec lequel l’a traité l’époux outragé ? Qu’importe à ce Luxeuil ! Nul ne saura son ignominie, et, adoré des sottes, envié des sots, il continuera de marcher triomphant dans ses roueries vulgaires, se souriant à lui-même sans que rien vienne troubler l’impudente placidité de cette âme, aussi sèche que de la boue durcie !

— Mais, diras-tu, pauvre Sylvia, qu’est-ce que l’impunité de ce fat ridicule et malfaisant auprès de l’impunité dont est couvert l’exécrable forfait de M. de Saint-Prosper ?… M. de Saint-Prosper… cette providence des petits enfants… ce philanthrope béni de toutes les mères, et dont le nom, répété, prôné par les journaux de France et de l’étranger, prend place parmi les noms des bienfaiteurs de l’humanité ?… Et pourtant ce fondateur de l’œuvre d’alimentation de la première enfance… ce prétendu saint Vincent-de-Paul est un escroc doublé d’un assassin !… Oui, après avoir séduit sa servante… l’infortunée nièce de Dubousquet, et l’avoir rendue mère… ce monstre a étouffé son enfant… l’a brûlé… afin d’effacer toute trace de son crime… et ensuite…

— Ah ! Wolfrang, n’achève pas !… À la seule pensée de ce crime, le plus horrible des crimes !… je sens là… au cœur… une douleur nouvelle, – dit Sylvia, pâle, frémissante, et dont les traits exprimaient une indicible souffrance… – Laissons ce monstre !…

— Calme-toi… ange bien-aimé… calme-toi… et posons notre pensée sur un contraste adorable ! Antonine Jourdan… loyale, vaillante et généreuse nature… Dis, ma Sylvia, quoi de plus charmant et de plus touchant à la fois que le tableau de l’existence de cette orpheline, d’un caractère à la fois si ferme et si enjoué, d’une vertu si riante et si forte ; vivant seule et irréprochable, entre le souvenir toujours présent de sa mère et de son fiancé : gagnant gaiement par son travail le pain de chaque jour, et de ses épargnes formant sa modeste dot ?…

— Wolfrang… Wolfrang… est-ce une raillerie amère ? Cette malheureuse enfant… n’a-t-elle pas vu son avenir brisé… par le suicide de son fiancé, dont elle a pris aujourd’hui le deuil ! Ah ! qu’elle était navrante ce matin sous ces vêtements noirs, quelle ne quittera plus, m’a-t-elle dit, et je la crois !…

» Hélas ! du malheur irréparable dont elle est à jamais frappée, quelle est la cause ?… Son pieux respect pour la mémoire de sa mère, la fidélité à la foi du serment ! Oui, d’un mot, Antonine pouvait détruire les soupçons de son fiancé, en lui disant : « Je suis la fille du colonel Germain… » Mais ainsi elle violait le serment juré sur le lit de mort de sa mère, dont le déshonneur était révélé ! aussi Antonine s’est tue ! Angélique martyre du culte maternel… et cependant victime du calomnies infâmes, sa vie s’écoulera désormais dans le deuil et dans les larmes… tandis que cette abominable duchesse della Sorga, honorée de tous comme épouse et comme mère…

— Continuera, sous son masque hypocrite, d’être l’opprobre de son sexe… n’est-ce pas, Sylvia ? Quelle ruse ! quelle audace ! quel front d’airain ! Et le duc ! et Felippe… cet infernal bossu ! ce fratricide engendré par le fratricide paternel ! C’est la famille des Atrides que cette famille… moins Ottavio. Noble jeune homme ! combien sa pureté resplendit au milieu des ténébreuses horreurs dont il est entouré !

— Et ce noble jeune homme, forcé de mépriser, de détester sa mère, jusqu’alors l’objet de son idolâtrie… ressentant cruellement la haine dont le poursuit son frère, qui attentera peut-être à ses jours ; ce noble Ottavio sera désormais le seul malheureux de cette famille criminelle.

Le silence qu’il gardera sur l’indignité de sa mère assurera l’impunité de cette horrible femme ; le fils fratricide ne sera pas dévoilé par un père fratricide, et la sécurité de celui-ci est assurée par cette lettre arrachée à son frère Pompeo par la terreur de la mort ; car, aujourd’hui, m’as-tu dit, Wolfrang, le duc a réuni chez lui ses compagnons d’exil… et ils sont sortis, soulevés d’indignation, en pensant que le plus courageux défenseur de l’indépendance italienne… avait pu seulement être soupçonné de trahison ! lui, le patriote illustre ! lui, le glorieux proscrit ! lui, le saint martyr de la liberté sainte… Cela est-il vrai, mon Wolfrang ?… cela est-il vrai ?

— Peut-être, Sylvia ! peut-être !

— Non, non ! le doute n’est plus, hélas ! permis. – Les bons, les vertueux, les justes, sont-ils assez calomniés, assez méprisés, assez malheureux ! Va-t-elle être assez amère, assez navrée, assez désespérée, la vie d’Antonine Jourdan, de M. Lambert, de M. Dubousquet, du marquis Ottavio ! Et quel avenir attend les égoïstes, les fripons, les hypocrites, les scélérats, les monstres ?… La duchesse della Sorga, le duc, son fils Felippe, M. de Luxeuil, M. Borel, M. de Saint-Prosper, M. de Francheville et sa digne maîtresse, cette fille perdue, cause de l’opprobre de ce misérable ? Oui, quel avenir les attend… ceux-là que l’impunité couvre et protége contre la vindicte des hommes ?

— Quel sera leur avenir, ma Sylvia ?… Un avenir dont tu vas être épouvantée ; car, par le présent, tu jugeras de cet avenir. Ah ! je te l’ai dit souvent, mais tu ne me croyais pas alors, et tu me croiras aujourd’hui… il est, en ce monde-ci, des ÉLUS et des DAMNÉS…

» Les méchants, quels qu’ils soient, et malgré l’apparence de leur impunité triomphante, subissent des châtiments terribles, infaillibles… et trouvent L’ENFER DANS LEUR ÂME… ils sont les DAMNÉS… DE CE MONDE-CI.

» Les bons, les justes, malgré leur apparente infortune, malgré les jugements iniques dont ils sont victimes, éprouvent des ravissements ineffables… des consolations si douces, si saintes, qu’ils oublient l’injustice des hommes, et trouvent le CIEL DANS LEUR ÂME… ils sont lesÉLUS… DE CE MONDE-CI.

— Oui, telle a toujours été ta philosophie, ô mon Wolfrang ; hélas !… elle n’est que le rêve de ton grand cœur.

— Cette philosophie n’est autre que l’éternelle vérité.

— Quoi ! cette affirmation en présence de cette dernière épreuve qui devait, disais-tu, me guérir… de mon erreur ?

— Jamais ma philosophie… celle des honnêtes gens, jamais, en un mot, l’éternelle vérité n’a reçu de sanction plus complète.

— Que dis-tu ! sanctionnée par cette épreuve ? par les faits accomplis ici depuis trois jours ?

— Oui, sanctionnée par les faits accomplis depuis trois jours. – Oui… et, comme moi, tout à l’heure, tu diras : Châtiés et malheureux en ce monde-ci sont les méchants ; heureux et récompensés en ce monde-ci sont les bons et les justes !

— Et cette conviction, Wolfrang, qui me la donnera ?

— LES SECRETS DE L’OREILLER.

— Encore ces paroles mystérieuses…

— Tu vas comprendre leur sens. – Voici bientôt minuit ; viens, ma Sylvia ! viens !

Wolfrang prend sur un meuble une lanterne sourde ; il fait glisser dans sa rainure l’un des panneaux de la boiserie masquant l’entrée des conduits souterrains, et il disparaît, accompagné de la jeune femme.

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