§ VI. DE NOTRE COMMENTAIRE, ET DANS QUEL ESPRIT IL EST CONÇU.

En donnant une nouvelle édition de l’Esprit des lois, je n’ai nullement songé à l’encombrer de toutes les notes et de tous les commentaires qu’on a publiés depuis plus d’un siècle. La plupart de ces notes, je l’ai déjà dit, n’ont d’autre objet que de refaire l’œuvre du maître, à un point de vue qui n’est pas le sien. Que prouvent, par exemple, les réflexions d’Helvétius ? Ce sont des leçons adressées à Montesquieu pour lui démontrer qu’il n’a rien entendu au sujet qu’il a traité. C’est pousser trop loin la morgue philosophique ; il n’y a là rien qui soit de nature à instruire ou à intéresser la lecteur.

J’ai compris tout autrement l’utilité d’un commentaire ; j’ai voulu qu’il ne servît qu’à éclaircir la pensée de l’auteur. Sur ce terrain j’ai tiré profit de tous les commentaires et notes que j’ai cités plus haut ; mais naturellement les critiques les plus modestes et les moins ambitieuses, comme celles de Parrelle 133 , sont celles qui m’ont le plus servi.

Je donne d’abord les variantes des principales éditions qui ont précédé le texte définitif publié par Richer en 1758. Ces variantes ne nous enseignent pas seulement avec quel soin Montesquieu corrigeait son style ; elles nous montrent comment il a adouci certaines assertions, comme il a développé certains chapitres ; elles nous associent en quelque façon au travail de l’auteur. Quelquefois aussi elles nous gardent un texte primitif qui vaut mieux que celui qu’a adouci la prudence de l’auteur, ou peut-être la timidité du dernier éditeur.

Quant aux notes, je me suis surtout proposé de préciser les réflexions de Montesquieu, d’indiquer à quoi et à qui elles s’appliquent, de percer le nuage dans lequel l’auteur enveloppe sa pensée, et de rendre à ses observations le caractère concret qui leur appartient.

On pourra me reprocher d’affaiblir ainsi ce qu’on est habitué à considérer comme des vues générales ; on dira que je réduis l’Esprit des lois à des réflexions sur l’antiquité, l’Orient, la France, l’Angleterre ; cela est vrai ; mais on trouvera peut-être qu’en ramenant Montesquieu plus près de nous, je lui rends sa vraie physionomie. On reconnaîtra en lui le compatriote de Montaigne, on s’intéressera davantage à des observations qui paraîtront d’autant plus justes qu’elles sont plus exactement limitées.

C’est au lecteur à juger si je me suis trompé, ou si, au contraire, je ne lui rends pas Montesquieu plus accessible et plus aimable. Je n’ai pas cherché à me faire de l’Esprit des lois un piédestal pour prêcher une nouvelle politique urbi et orbi, ma seule ambition a été de restituer à ce chef-d’œuvre sa fraîcheur première. C’est à ce titre que j’ai osé mettre mes réflexions au-dessous de celles de ce grand homme, comme ces pèlerins qui se sont inscrits au pied du colosse de Memnon, et qui ont ainsi, par hasard, transmis leur nom obscur à la postérité, grâce à l’éternité du monument sur lequel ils l’ont gravé.

Édouard Laboulaye.

Glatigny, juillet 1876.

1 Lettres sur l’Esprit des lois, publiées à la suite de l’Extrait du livre de l’Esprit des lois, Amsterdam, 1753, in-12, p. 388.

2 Crévier, Observations sur l’Esprit des lois, Paris, 1764, p. 1.

« Bien des gens regardent ce livre comme le meilleur qui ait paru depuis longtemps. Je crois que c’est le plus curieux, le plus étendu, le plus intéressant ; mais ce n’est pas le mieux fait. » (La Porte, Obs. sur l’Esprit des lois, p. 12.)

3 « Dès l’âge de vingt ans, Montesquieu préparait les matériaux de l’Esprit des lois, par un extrait raisonné des immenses volumes qui composent le Corps du droit civil... M. de Secondat, digne fils de ce grand homme, conserve dans sa bibliothèque 6 volumes in-4º manuscrits, sous le titre de Matériaux de l’Esprit des lois. » (Dictionnaire historique, article publié en tête de l’édition de Bastion. Paris, 1788, 5 vol in-8º.)

4 Lettre à l’abbé de Guasco, du 20 février 1747.

5 Lettre à monseigneur Cerati, du 31 mars 1747.

6 Lettre à Grosley.

7 A Paris, chez Huart, libraire, rue Saint-Jacques, près la fontaine Saint-Séverin, 3 vol. in-12. C’est, je crois, la même édition que celle de Barillot et fils (Genève), qui porte la date de 1750 et de 1751.

8 J’ai rétabli dans cette édition le titre de l’édition de 1749, pour conserver au livre sa vraie physionomie.

9 On a prêté un autre sens à cette devise. Montesquieu aurait voulu dire qu’une œuvre comme la sienne était fille de la liberté, et que cependant elle était née dans un pays où la liberté n’existait pas. Cette interprétation parait trop ingénieuse pour être vraie.

Les éditeurs des Œuvres posthumes da Montesquieu, 1 vol. in-12, Paris, an VI, p. 240, donnent a l’épigraphe un sens qui se rapproche du notre. « On a dit que Montesquieu, arrivé à Paris, consulta Helvétius sur l’Esprit des lois avant de le publier. Celui-ci ne fut pas satisfait de ce que l’auteur avait composé avec les préjugés, et de ce que l’auteur n’avait pas coupé dans le vif. Il communique au président Hénault le manuscrit : celui-ci dit que l’ouvrage n’est pas achevé, quoique les matériaux soient sublimes. M. Silhouette, plus hardi que les deux autres, lui conseille de brûler l’ouvrage. Notre philosophe, pour toute réponse, ajoute cette épigraphe : Prolem sine matre creatam, et l’envoie à l’imprimeur. » La Place, Pièces intéressantes et peu connues, t. V, p. 387, conte à peu près la même histoire.

10 Esprit des lois, XX, II.

11 Esprit des lois, XXII, X et XVI.

12 Ibid., XXI, XVIII, note 1.

13 Titre de l’édition de 1749.

14 Voyez le livre XXI tout entier.

15 Défense de l’Esprit des lois, seconde partie, Idées générales.

16 Esprit des lois, II, I.

17 Esprit des lois, XXIX, I.

18 « De corrections en corrections d’abus, au lieu de rectifier les choses, on parvient à les anéantir. » Arsace et Isménie.

19 Préface de l’Esprit des lois.

20 Nous sommes beaucoup plus sages que nos pères il y a deux mille ans, et nos enfants nous surpasseront autant que nous surpassons nos ancêtres, s’ils travaillent comme nous utilement pour leur postérité, s’ils inventent comme nous, et ils inventeront, si le gouvernement, par de longs intervalles de paix, et par des récompenses distribuées avec justice, favorise les inventions utiles à la société. Les réves d’un homme de bien, p. 55. L’abbé de Saint-Pierre est mort en 1743.

21 Commentaires sur l’Esprit des lois, Avertissement.

22 Esprit des Lois, XXV, XIII.

23 Esprit des Lois, XV, V.

24 Le livre avait beau être imprimé à l’étranger, sous le voile de l’anonyme, le gouvernement qui laissait l’ouvrage circuler en France ne s’en croyait pas moins le droit de demander à l’auteur des suppressions ou des cartons ; trop heureux l’écrivain quand on s’en tenait là. Une lettre publiée par M. Parrelle, dans l’édition Lefèvre, nous garde une réponse de Montesquieu à M. d’Argenson directeur de la librairie, qui lui avait ordonné d’envoyer à Paris les cartons de l’Esprit des lois. Cette lettre, qu’on trouvera dans la Correspondance, est datée de Genève le 17 février 1749. Elle est signée DE MONTESQUIEU. Jamais à notre connaissance Montesquieu n’a signé de cette façon, et il n’était pas à Genève en 1749. Le fond de la lettre n’a rien d’invraisemblable, mais il y a là un petit mystère qu’il faudrait expliquer.

25 Éloge de Montesquieu.

26 Esprit des Lois, XIX, XXVII.

27 Lettre à Monseigneur Cerati, du 16 janvier 1745.

28 Lettre à l’abbé de Guasco, du 10 février 1745.

29 Ces points sont les livres terminés. Montesquieu emploie sans doute ces termes figurés pour dépister la trop grande curiosité de la poste.

30 Lettre à l’abbé de Guasco, de Paris 1746.

31 Lettre à l’abbé de Guasco, de Paris 1746.

32 Ces treize premiers livres contiennent tout ce qui concerne le gouvernement.

33 La France était en guerre avec l’Angleterre.

34 Livres XIV — XXIII, climat, terrain, commerce et population.

35 Livres XXIV — XXIII, religion, etc.

36 Lettre du 31 mars 1747.

37 Mémoire historique sur la vie et les ouvrages de M. J. Vernet, professeur en théologie, etc. Paris et Genève, 1790. L’auteur est, dit-on, M. Saladin.

38 Lettres sur Rabelais, etc. Lettre VII.

39 Sclopis, Recherches sur l’Esprit des lois, Turin, 1857, p. 121.

40 Note de la lettre du 30 mai 1747.

41 C’est le livre XXVIII, qui n’a pas moins de quarante-cinq chapitres.

42 Ce sont les livres XXX et XXXI.

43 M. de Montesquieu, disait-on, devait intituler son livre : De l’Esprit sur les lois. (Note de d’Alembert.)

44 D’Alembert, Éloge de Montesquieu.

45 Richer d’Aube, né à Rouen vers 1688, mort à Paris le 12 octobre 1752, avait publié en 1743 un Essai sur les principes du droit et de la morale, en un vol. in-4º. Il prétendait que Montesquieu lui avait pris toutes les idées qu’il a développées dans l’Esprit des lois. D’Aube, neveu de Fontenelle, n’est plus connu aujourd’hui que par le vers de Rulhière :

Monsieur d’Aube,

Qu’une ardeur de dispute éveillait avant l’aube.

et par l’épigramme de Voltaire : Sur la mort de M. d’Aube, neveu de M. de Fontenelle :

Qui frappe là ? dit Lucifer.

— Ouvrez, c’est d’Aube —Tout l’enfer

A ce nom fuit et l’abandonne.

— Oh ! oh ! dit d’Aube ; en ce pays

On me reçoit comme à Paris :

Quand j’allais voir quelqu’un, je ne trouvais personne.

46 Cette lettre a été publiée pour la première fois par M. Auguis, dans ses Révélations indiscrètes du xvin’ siècle, Paris, 1814.

47 De 1748 à 1750, M. Vian (Montesquieu, Bibliographie de ses œuvres, par Louis Dangeau) ne compte que douze éditions, ce qui est déjà considérable ; mais il y a ou peut-être plusieurs éditions sous la même date.

48 Élie Luzac, dans ses Remarques d’un anonyme sur l’Esprit des lois, a cité plus d’une fois l’ouvrage de l’abbé de Bonnaire.

49 Ces deux articles furent réimprimés et publiés séparément sous le titre d’Examen critique de l’Esprit des lois.

50 Lettre du 2 novembre 1749.

51 Lettre du 4 octobre 1752.

52 Éloge de Montesquieu.

53 Lettre à M me du Deffant, 15 septembre 1752.

54 Éloge de Montesquieu.

55 Ces deux articles ont été aussi publiés à part sous le titre de Réponse à la Défense de l’Esprit des lois.

56 Lettre au duc de Nivernois, du 8 octobre 1750.

57 Éloge de Montesquieu, tome I, p. 19.

58 On venait de publier le Tombeau de la Sorbonne, pièce attribuée à Voltaire.

59 Lettre à l’abbé de Guasco, du 5 mars 1753.

60 Allusion â la Défense de l’Esprit des lois.

61 Le mot signifie transaction, arrangement amiable. Cependant à en croire Alberti, dans son dictionnaire italien publié au siècle dernier, ce mot aurait été employé par les écrivains français dans un sens tout opposé, pour exprimer la résolution de ne pas céder. J’estime que Montesquieu se sert du mot impegno dans le premier sens.

62 Recherches sur l’Esprit des lois, p. 132.

63 Cette brochure, publiée à Berlin en 1751, était de La Beaumelle. C’était une réponse à la réplique des Nouvelles ecclésiastiques, publiée en 1750, dont j’ai parlé plus haut.

64 Dans les Éclaircissements joints à la Défense de l’Esprit des lois Montesquieu répond à une lettre insérée dans le Journal de Trévoux au mois l’avril 1749.

65 C’est probablement une allusion à Domat et à d’Aguesseau.

66 Un vol. in-12, sous la rubrique d’Amsterdam, chez Pierre Mortier.

67 Horace. Od. XIX. Liv. III.

68 Observations, page 49.

69 Lettre du 27 juin 1752.

70 « Le célèbre abbé y fit une légère réponse. » Œuvres posthumes de Montesquieu, p. 241, note des éditeurs.

71 Œuvres posthumes de Montesquieu, in-12, p. 243. Note des éditeurs.

72 La Compagnie des Fermiers généraux.

73 Observations, etc., p. 151.

74 Paris 1749, chez Benjamin Serpentin.

75 Lettre à l’abbé Venuti, Paris, 1750.

76 Lettre à l’abbé de Guasco, Paris, 1750 [175]

77 Trois volumes petit in-8, sans date, ni nom d’auteur ou imprimeur. On croit que l’ouvrage parut en 1753. La préface, que l’on attribue à madame Dupin, est de J.-J. Rousseau, son secrétaire. V. le livre VII des Confessions.

78 Observations sur le livre XI, chap. XII.

79 Ibid., liv. XI, ch. XVI.

80 Livre XV, ch. IX, dans l’Édition de 1758.

81 Pensées de Montesquieu.

82 Un volume in-12, Amsterdam, chez Arkstée et Merkus, 1753.

83 Un vol. in-12 de 224 pages. A la Haye, chez M. F. L. Varon, libraire dans le Poote, 1753.

84 Lettre à l’abbé de Guasco, Paris, 1750.

85 Lettre à M. de Stainville, du 11 mai 1750.

86 Lettre à l’abbé de Guasco, du 27 mars 1750.

87 Vie de Frédéric II, t. 2, pag. 68, Édit. de 1792.

88 Lettre à Thomas Nugent, du 18 octobre 1750.

89 Notes sur l’Angleterre.

90 Observations sur l’Esprit des lois, p. 9.

91 La Constitution d’Angleterre du Genevois Delolme, ouvrage qui est à vrai dire le développement des deux chapitres de Montesquieu sur l’Angleterre, n’a paru qu’en 1771.

92 Lenglet. Essais ou observations sur Montesquieu, Paris 1787, pag. 120.

93 Cet éloge, contenu dans l’Evening-Post, nous a été conservé par d’Alembert.

94 Pour plus de détails, voyez les Recherches sur l’Esprit des lois du comte Sclopis, pag. 123 et suiv.

95 Charles Emmanuel III, père de Victor Amédée III.

96 Lettre de 1750.

97 Dans un discours prononcé le 5 novembre 1750 à Turin, et qui a pour titre : Virtutem politicam ad optimum statum non minus Regno quand Reipublicæ necessariam esse. M. Sclopis en donne l’analyse dans ses curieuses Recherches sur l’Esprit des lois, p. 138.

98 Lettre à Guasco, du 8 août 1752.

99 En tête de ce volume nous donnons cette analyse raisonnée qui a été publiée pour la première fois en France dans les Œuvres posthumes de Montesquieu, Paris, 1798, in-12.

100 Lettre de Montesquieu, du 31 décembre 1754.

101 Lettre à Bertolini, 31 décembre 1754.

102 Il en est une qui a effacé toutes les autres, c’est celle qui a été publiée à Naples en 1777 avec les notes du savant Genovesi.

103 Lettre au duc de Nivernois.

104 Lettre à Guasco, du 2 décembre 1754.

105 Sclopis, Recherches, p. 131.

106 Expression de Montesquieu dans la lettre à Bertolini.

107 Un vol in-12. Pocquet avait déjà publié l’Esprit des maximes politiques, 2 vol. in-12. Dans cet ouvrage il avait discuté tout ce qui, dans le IXe et le Xe livre de l’Esprit dss lois, concerne le rapport des lois avec la force défensive et offensive des États. Pecquet s’était fait une certaine réputation de jurisconsulte par ses Lois forestières, 2 vol. in-4º.

108 Avertissement, p. VI.

109 Paris, chez Desaint, un vol. in-12.

110 Observations, p. 155.

111 Deux érudits allemands se sont plu à relever les inexactitudes de Montesquieu. Le premier est J. A. Ernesti, dans ses Animadversiones philologicœ in librum francicum de causis legum ; le second est Chr. G. Heyne, dans ses Opuscula Academica. Comme Crévier ils ont souvent raison dans le détail ; mais toutes ces critiques ont peu de portée, et n’affaiblissent guère les jugements et les vues de Montesquieu.

112 Observations, p. 11.

113 De la lettre publiée par le père Routh après la mort de Montesquieu je ne connais que ce passage. Je l’emprunte à l’édition des œuvres de Montesquieu publiée par Bastien, Paris, 1788, t. I, Préface, p. 12.

114 Observations, p. 247.

115 Observations, p. 270.

116 Observations, p. 271, 273.

117 Observations, p. 303.

118 Observations, p. 14.

119 Chez Arkstée et Merkus, 4 vol. in-12, 1764. Il y en a une autre édition de 1773.

120 Avertissement.

121 Esprit des lois, II, IV.

122 Esprit des lois, IV, II.

123 Tome I, p. 57.

124 Ces notes, qui s’arrêtent au VIIIe livre de l’Esprit des lois, ont été publiées par l’abbé de la Roche, dans l’édition des Œuvres de Montesquieu, imprimées chez Pierre Didot, en l’an III. Elles ont été reproduites dans l’édition Dalibon ; j’ai conservé celles qui m’ont paru avoir de l’intérêt.

125 L’ouvrage a reparu en 1792 avec un nouveau titre et une autre préface. Le titre porte : Essais ou Observations sur Montesquieu, par E. Lenglet, juge au tribunal de Bapaume. Paris, chez Froillé, 1 vol. in-8º de 120 pages.

Je ne connais que par une note de M. Sclopis, l’Esprit de l’Esprit des lois, par M. le marquis de Maleteste, conseiller au parlement de Dijon. 1 vol., Londres (Paris), 1784. Suivant M. Sclopis, c’est un extrait analytique de l’Esprit des lois.

126 Un vol. in-8º.

127 Réfutation, etc., p. 98.

128 Ibid., p. 107.

129 Réfutation, etc., p. 258.

130 Recherches historiques et critiques sur l’Esprit des lois, de Montesquieu, par Frédéric Sclopis, Turin, 1857, in-8º. Édition tirée à soixante exemplaires. C’est la réimpression d’un travail inséré dans les Mémoires de l’Académie de Turin.

131 Né à Apt en 1711, mort en 1773. Ses œuvres complètes forment 8 vol. in-8º.

132 « Le grand ouvrage de Montesquieu devrait être classé, rigoureusement parlant, plutôt parmi les livres d’histoire et de politique que parmi ceux de législation et de jurisprudence, si l’on s’en tient aux définitions ordinaires de ces deux sciences. » Rien de plus juste que cette réflexion d’un homme qui a publié un des meilleurs livres qu’on ait faits sur l’Esprit des lois. Je veux parler de M. le comte Sclopis.

133 Parrelle a mis ses notes dans l’édition qu’il a donnée des Œuvres complètes de Montesquieu. Lefèvre, 1820, in-8º.

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