Quand, peu de temps avant le commencement de la partie, l’exhibiteur, selon son habitude, monte son Automate, une oreille un peu familiarisée avec les sons produits par le montage d’un système mécanique découvrira tout de suite que l’axe que la clef fait tourner dans la caisse du Joueur d’échecs ne peut être en rapport ni avec un poids, ni avec un levier, ni avec aucun engin mécanique quelconque. La conséquence que nous en tirons est la même que dans notre dernière observation. Le montage n’est pas essentiel aux opérations de l’Automate, et n’a lieu que dans le but de faire naître chez les spectateurs l’idée fausse d’un mécanisme.