1837.

À Monsieur A. Vacquerie,
Institution Favart, rue S t -Antoine.

Je vous remercie, mon jeune et cher poëte. De beaux vers comme les vôtres sont en effet une douce consolation. Je suis triste et par moments accablé, j’ai perdu un frère qui avant sa maladie avait été le compagnon de mon enfance et de ma jeunesse Ainsi mon père, ma mère, un enfant, ce frère ! je regarde avec douleur s’élargir cette solitude que la mort fait autour de moi. Envoyez-moi de beaux vers. Il y a dans votre noble et tendre poésie un charme qui me va au cœur. Je vous remercie encore et je vous serre la main.

Votre ami,

Victor H.

7 mars [1837].

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